Faisant explicitement référence au cas d’Asia Bibi, 500 imams ont signé au Pakistan une déclaration visant à dénoncer le terrorisme ainsi que les violences sectaires et religieuses.
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Plus de 500 responsables musulmans viennent de signer la Déclaration d’Islamabad qui vise à soutenir la liberté religieuse et dénoncer le terrorisme islamique ainsi que les violences sectaires et religieuses, notamment celles alimentées par des extrémistes. Approuvée par le Conseil des Oulémas, la principale autorité religieuse du Pakistan, cette déclaration fait explicitement référence au cas d’Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème puis acquittée par la Cour suprême le 31 octobre 2018. Le document rappelle ainsi que son cas doit être traité en “priorité absolue“.
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Organisée en sept points, la Déclaration d’Islamabad reconnaît que le Pakistan est un pays multi-ethnique et multi-religieux et souligne que le gouvernement se doit de “protéger la vie et la propriété des non-musulmans qui vivent au Pakistan” et donc de contrer “avec fermeté les éléments qui menacent les lieux sacrés des non-musulmans vivant au Pakistan”.
Changer la Constitution, une nécessité
“Il y a une bonne espérance mais il n’y aura pas de tournant au Pakistan tant que certains aspects fondamentaux ne changeront pas”, et donc notamment “un changement de Constitution”, afin de protéger les droits des minorités, a néanmoins confié à Vatican News Paul Bhatti, activiste chrétien pour les droits humains et frère du ministre assassiné Shahbaz Bhatti.
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