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Les cadeaux sont offerts, les cadeaux sont ouverts. Et mon coeur : est-il offert, est-il ouvert ? Parce que bon, en vrai, il s’est passé quelque chose tout de même le 25 décembre ! Mine de rien, entre deux tranches de foie gras, un Sauveur nous est né. D’accord, mais ça change quoi ?
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La famille s’est réunie. On a bien mangé, on a bien bu. Toutes les chaines de télévisions (re)diffusent à fond des films qui sentent bon “les valeurs de Noël.” On s’est fait de beaux ou d’inutiles cadeaux. On s’est à nouveau engueulé avec son beau frère, et en fait c’est cool. On a joué au Risk avec son petit neveu, et il nous a bien ridiculisé. On a écouté notre nièce pendant tout un repas, et c’était mignon. On a pu dormir, et c’est rare. On a même été à la messe. Et tout ça fait bien du bien.
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Mais n’est-ce “que” cela Noël ? “What else?” dirait George. “Tournez vous vers les réalités d’en haut” dirait Paul. Entre nous, les bons dîners, les bons films et les après-midi jeux font du bien. Cet amour familial fait beaucoup du bien. Ces valeurs de partage, de famille, de fraternité, de générosité, de temps de vivre… c’est fantastique ! Mais paradoxalement, les bienfaits que nous partageons à Noël pourraient nous faire oublier que nous avons besoin de ce sauveur.
Le petit Jésus de la crèche, c’est le même que le Jésus de la croix
Les joies que nous pouvons vivre à Noël pourraient nous faire oublier la vraie joie : Dieu se fait homme ! Dieu a la folle bassesse de se faire homme. Le Dieu Tout Puissant descend de ses hauteurs dans lesquels on le met parfois avec une inavouable intention qu’il y reste. Mais Dieu, dans Sa Toute Puissance qui est Tout Amour, se fait homme. Quel abaissement. Faut dire que Dieu est spécialiste de l’abaissement, puisqu’il s’est abaissé jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. Car oui, faudrait pas que j’oublie que le petit Jésus de la crèche, c’est le même que le Jésus de la croix. Et là tout change. Cela n’en n’a pas l’air, cela n’en n’a pas l’image qu’on s’en serait fait : mais c’est le salut qui est en marche. Le match est fini, le diable a perdu ; dans le peu de partie qu’il lui reste, il ne fera “que” briser le plus de joueurs possible. Car, le Jésus qui s’abaisse entre l’âne et le bœuf, le Jésus qui s’abaisse à mourir sur la croix… c’est aussi le Jésus de la résurrection. Alors, oui, Jésus : viens me sauver ! Jésus, j’ai besoin de toi. Je t’accueille et je t’attends. Toi, Tu sauves et guéris. Toi, Tu sauves et délivres. Jésus, fais Ton œuvre de salut en moi. Sauve-moi.
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Mais de quoi ? Peut-être ai-je besoin d’y réfléchir un peu… De quoi, de qui, de quelle relation, de quelle attitude, de quelle addiction, de quel péché mignon ais-je besoin d’être sauvé ? Mieux que la liste au père Noël : la liste à Jésus sauveur ! Parce qu’en vrai : tu veux me sauver. Tu me forceras jamais la main, mais qu’est-ce que tu aimerais que j’accueille Ton salut ! Alors je vais t’imiter, Toi Dieu, et je vais m’abaisser : je vais prendre un papier, un stylo et un temps de prière ; ou bien un smartphone en silencieux et un temps de prière ; et puis, je vais Te demander de me dire, Toi, ce dont j’ai besoin d’être sauvé. Et je Te laisserai faire. Jésus, sauve-moi !