Le pacte pour des “migrations sûres, ordonnées et régulière” de l’ONU a été signé à Marrakech par quelque 150 États le 10 décembre dernier, dont le Vatican. Si l’Église se réjouit de l’adoption de ce texte, elle a émis quelques réserves par la voix du cardinal Parolin.
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Le Vatican a joué un rôle moteur dans l’élaboration du pacte de Marrakech. Le 10 décembre, devant les participants de la conférence organisée par l’ONU, le cardinal Parolin, secrétaire d’État au Saint-Siège, s’est réjoui de la signature de l’accord, au nom des quatre grands principes énoncés par le Pape : “Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer”, il a néanmoins émis quelques réserves :
“Le Saint-Siège, […] présentera ses réserves en temps utile, en particulier sur les documents du pacte contenant la terminologie, les principes et les directives non adoptés d’un commun accord, y compris certaines interprétations idéologiques des droits de l’homme qui ne reconnaissent pas la valeur inhérente et la dignité de la vie humaine à chaque étape de son début, de son développement et de sa fin”.
Le cardinal vise ici un certain nombre de références à des documents renvoyant au “dispositif minimum d’urgence” désigné sous le sigle DMU. Ce dispositif lié à l’ONU s’assure de répondre aux besoins de santé de base dans une situation d’urgence. Pour le Vatican, certains services liés au DMU comme la santé sexuelle et reproductive incluant la pratique de l’avortement, et la mise en place de programmes en faveur de la communauté LGBTI, sont contre “la valeur inhérente à la dignité de la vie humaine”.
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