Le monastère de Tibhirine (Algérie), où habitaient les sept moines trappistes assassinés en 1996, est aujourd’hui confié à la communauté du Chemin Neuf.
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Après l’assassinat des religieux en 1996, le domaine du monastère de Tibhirine a d’abord été repris par les deux frères survivants, frère Amédée et frère Jean-Pierre, aidés par une poignée de moines d’autres abbayes. Les premières années, ils ont tenté de relancer la vie monastique. Mais leurs efforts se révèleront vains. La situation du pays, en raison des normes de sécurité, devient difficilement compatibles avec leur rythme de vie dédié à la prière, au silence et au travail. En 2001, ils décident donc de confier le lieu au diocèse d’Alger et c’est le père Jean-Marie Lassausse, prêtre de la Mission de France, qui prend la relève. Pendant quinze ans, il a été paysan à Tibhirine.
Une forte tradition d’accueil
Le 15 août 2016, l’Église catholique en Algérie demande à la communauté du Chemin Neuf de s’occuper du monastère. Une petite fraternité, composée de deux prêtres, d’une sœur célibataire consacrée et d’un quatrième frère, prend donc la suite afin de perpétuer la tradition d’accueil du monastère. Leurs missions sont multiples : maintenir la vie de prière et la tradition d’hospitalité du lieu, exploiter les terres agricoles et entretenir les espaces, et, enfin, faire grandir la tradition d’œcuménisme et de dialogue inter-religieux de cette oasis chrétienne où sont enterrés les sept frères martyrs. Les visiteurs, très nombreux, affluent par centaines chaque mois.
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