La fête de saint Nicolas, ami des pauvres et des enfants, fait partie de ces traditions qu’il est doux de faire vivre et de transmettre.
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Le 6 décembre est une date importante pour les petits enfants Alsaciens car c’est le jour de la fête de saint Nicolas. Ce grand saint, patron des écoliers et des marins, était évêque de Myre, en Anatolie au début du IVe siècle. On n’a pas beaucoup de renseignements sur sa vie, mais sa réputation de bonté envers les pauvres et les enfants a traversé les âges. Dieu récompensa sa charité et son zèle apostolique par de nombreux miracles. Ainsi, son tombeau devint très vite un lieu de pèlerinage, d’abord à Myre, puis à Bari, où ses restes ont été translatés au XIe siècle afin de les protéger des musulmans.
Un saint très entouré
Saint Nicolas n’est pas uniquement fêté en Alsace mais dans tout le nord-est de la France et particulièrement en Lorraine. Une relique du saint est conservée à Saint-Nicolas-de-Port, près de Nancy, dans une imposante basilique de style gothique flamboyant. Il est le saint patron de la région. L’évêque de Myre est aussi honoré dans le nord et l’est de l’Europe, notamment dans plusieurs pays orthodoxes.
En Alsace, le 6 décembre, tous les jeunes enfants attendent impatiemment sa venue, non sans un soupçon d’anxiété car le saint ne se déplace jamais seul. En effet, il est accompagné du Hans Trapp, le redoutable père fouettard local. Nombreuses sont les municipalités alsaciennes à organiser une tournée de saint Nicolas dans les rues décorées pour l’occasion. La plupart des écoles, privées et publiques, attendent également le passage du saint. Les enfants n’oublient pas de préparer un bol d’eau et quelques carottes à l’intention de l’âne qui le porte pendant sa longue tournée. En échange, ils reçoivent un männele, petit bonhomme en brioche qui rappelle la légende des trois petits enfants découpés en morceaux par le terrible boucher puis ressuscités par le grand saint.
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Le patron des écoliers
La fête de saint Nicolas fait partie de ces traditions qu’il est doux de faire vivre et de transmettre, mais elle ne doit pas nous faire oublier le saint, qui jouit aujourd’hui de la béatitude éternelle, et qui est prêt à nous aider, pour peu que nous pensions à le lui demander avec une foi profonde. N’hésitons pas à solliciter le patron des écoliers pour nos chères têtes blondes ou brunes qui peinent sur les bancs de l’école !
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