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Erreurs, échecs : pourquoi est-il si difficile de les reconnaître ?

SADNESS
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Luz Ivonne Ream - published on 02/12/18 - updated on 03/03/23
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Il est souvent nécessaire de laisser de côté notre fausse honte et de le reconnaître : "J’ai eu tort". Les erreurs ne se nient pas, elles s’assument.

Se tromper n’est pas synonyme d’imperfection ou d’échec. L’erreur est une caractéristique humaine et un droit qui nous est accordé étant donné qu’on a été créés imparfaits, mais perfectibles, et qu’on possède ces trois merveilleux attributs : l’intelligence, la volonté et la liberté. Mais si les erreurs sont un droit, pourquoi nous est-il si difficile de les vivre et de les reconnaître ? Parce qu’on nous a vendu l’idée selon laquelle on doit tout faire à la perfection et que nos erreurs peuvent sous-entendre qu’on n’est pas compétent ou apte à faire quelque chose. Mais notre égo est parfois un bien mauvais conseiller !

1Le poids de la perfection

Ne pas vouloir se tromper ou faire d’erreurs va de pair avec une faible estime de soi qui nous force à rechercher une perfection qui n’existe pas, à rechercher l’excellence sans intention réelle, et ce pour être aimé et accepté. Comme si perfection était synonyme d’amour et d’acceptation !

Pour beaucoup, erreur signifie : "Tu n’es pas assez bon", et si on n’est pas si bon, on n’est pas digne d’être accepté comme on est. En plus de faire mal au cœur, ce type de pensées pèse beaucoup.

Le plus important est que chacun fasse ce qu’il peut, selon ses capacités personnelles et avec la meilleure intention, pour ainsi vivre dignement, honnêtement et faisant face à Dieu. On naît imparfaits et on commet des erreurs, de nombreuses erreurs. Et alors ? Il est vital de s’autoriser à être imparfait, à se tromper et à apprendre. Le masque de la perfection est trop lourd à porter, il faut le laisser tomber.

2Accepter ses erreurs libère

La vie est plus légère quand on s’autorise à faire des erreurs, à les reconnaître et à demander pardon chaque fois que cela est nécessaire. C’est seulement quand on accepte de se tromper que l’âme se repose, comme si le poids du monde venait d’être ôté de nos épaules.

De plus, reconnaître nos erreurs fait de nous des personnes meilleures et plus modestes. Sans oublier qu’on apprend davantage de nos échecs que de nos réussites.

3Toujours choisir l’action à l’inaction

La peur n’évite pas le danger, il ne faut donc pas hésiter à être soi-même et à faire ce qu’on a envie de faire. La seule condition est que cette action ne menace pas notre dignité en tant que personne et enfant de Dieu.

En cas de doute entre agir et ne rien faire par peur de se tromper, il convient de toujours choisir l’action. Si on se trompe, on aura au moins appris quelque chose et vécu une expérience supplémentaire. L’inaction en revanche ne mène qu’à la frustration et au doute.

Cessons d’être si durs avec nous-mêmes et donnons-nous le droit d’être humain. La bonne nouvelle ? Si on se trompe, rien n’est permanent, tout finit par passer ! Si on tombe, on se relève ; si on commet des erreurs, on apprend la leçon et la prochaine fois, on sera plus prudent au moment de prendre des décisions. Ce qui ne tue pas rend plus fort.

Vaincre la peur, les conseils de saint Ignace de Loyola :

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