Chef d’œuvre et âme de la ville de Lyon, la basilique de Notre-Dame de Fourvière capte tous les regards et attire chaque année plus de 2,5 millions de visiteurs. Pour mieux les accueillir autour de la basilique, de grands travaux d’aménagement sont en cours de réalisation, quelque peu retardés par de nouvelles découvertes. Halle des pèlerins, Pavillon d’accueil des touristes, Belvédère, nouveaux restaurants… Près de 20 millions d’euros de travaux sont engagés pour donner un « nouvel élan » au lieu.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Chaque jour, ils sont nombreux les Lyonnais et touristes à « monter » à Fourvière. Dominant la “colline qui prie”, la basilique de Fourvière est un chef d’œuvre de la fin XIXᵉ, classée monument historique, le site dans son ensemble étant inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Et il faut bien les accueillir tous ces visiteurs qui viennent pour prier et admirer les mosaïques d’or, ou découvrir et profiter de la vue exceptionnelle sur la ville. C’est pourquoi de grands travaux d’aménagements autour de la basilique ont été engagés depuis deux ans et vont se poursuivre jusqu’en 2020.
Lire aussi :
Les madones de Lyon sont-elles en danger ?
À droite de la basilique, la rénovation de la Maison Carrée qui accueillera les groupes, un restaurant gastronomique, des expositions permanentes et temporaires, des logements et des bureaux pour les prêtres. À gauche de la basilique, sur la grande esplanade, un pavillon d’accueil pour les touristes, un Belvédère pour profiter de la vue, une boutique souvenir et d’autres lieux de restaurations. Au total, cela représente près de 20 millions d’euros engagés. La moitié est pris en charge par l’État, la ville et le diocèse de Lyon, l’autre moitié par le mécénat d’entreprises et les dons des particuliers.
Lire aussi :
Un petit monastère dans une grande ville
4.500 m² de voies romaines
Tous ces aménagements sont en cours ou prévus jusqu’en 2020… Si les Romains sont d’accord ! En effet, il ne faut pas oublier que la ville de Lugdunum fut la capitale des trois Gaules et, à ce titre, elle regorge de vestiges romains. « À chaque coup de pelleteuse, les archéologues de la ville sont ravis ! Tout le site de la basilique a été construit sur des ruines romaines. Pour nos travaux sur l’esplanade où nous prévoyons de construire le Belvédère, 4500m² de sous-sol romain viennent d’être découverts ! », explique le président bénévole de la Fondation Fourvière, Philippe Desmarescaux, à la tête de ce gigantesque chantier. « Au delà du retard inévitable des travaux, que faire de toutes ces pierres ? Toutes n’ont pas un intérêt majeur, elles peuvent néanmoins servir de fondations solides pour nos constructions. Il y a donc un équilibre judicieux à trouver entre ce qu’il faut protéger et mettre en valeur, et le reste », reprend le président. Vestiges ou pas, les travaux avancent même s’ils auront « entre six à dix mois de retard ».