La vie professionnelle est un critère essentiel à l’épanouissement global de plus de neuf cadres sur dix (92%), révèle un récent sondage de l’Ifop.« L’essence même de l’homme est le désir d’être heureux, de bien vivre, de bien agir », a écrit le philosophe Baruch Spinoza dans ses Œuvres. Hier comme aujourd’hui, ce désir anime chaque être humain, de manière plus ou moins précise. En France, 92% des cadres déclarent ainsi que le travail est « important » sur l’échelle de leur épanouissement global, détaille un sondage de l’Ifop pour le site de recrutement Cadreemploi.
62% des cadres envisagent de démissionner
Parce qu’ils accordent au travail une importante, ils sont 62% à envisager de démissionner. Si 42% d’entre eux perçoivent encore la démission comme un risque, plus de 80% des cadres ayant déjà démissionné constatent un impact positif sur leur niveau de bien-être général.
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« Le travail n’est pas seulement une peine, il est aussi une œuvre ! J’associe volontiers l’œuvre et le travail, c’est-à-dire le résultat et la peine que l’on se donne pour l’obtenir », a rappelé Pierre d’Elbée, philosophe et consultant, dans une tribune à (re)découvrir sur Aleteia. « En cristallisant une énergie personnelle sur une matière extérieure, le travail rend observable quelque chose qui vient de soi : on perçoit concrètement le produit de son effort, on peut en vérifier l’utilité. Le rapport au résultat du travail apporte l’évidence d’une contribution propre ». Selon lui, « un travail inspiré instaure un souffle entre le désir de la personne et l’œuvre poursuivie. Ce souffle s’appuie sur une vision, une adhésion, pour ne pas dire une passion, une vibration. »
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