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Le 1er novembre, l’Église catholique fête ses saints. Aleteia vous propose d’en découvrir quelques-uns qui ont vraiment existé alors qu’entre nous leurs prénoms laissent songeurs.
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Saint Maclou, un breton fondateur
Rien à voir avec la moquette ou votre tapis. Fêté le 15 novembre, saint Maclou n’est autre que saint Malo, l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne au VIIe siècle. Il fut également le premier évêque de saint Malo (Ille-et-Vilaine), justement. Le courageux bonhomme eut l’audace d’évangéliser un peuple au caractère bien trempé. Aujourd’hui, plusieurs communes portent son nom, dont Saint-Maclou, dans l’Eure, ou encore Saint-Maclou de Folleville, en Seine-maritime.
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Saint Cloud, engagé corps et âme
Deuxième évêque de Metz, on l’appelle aussi Clodulphe, prénom encore plus difficile à porter de nos jours. Et pourtant, Cloud, mort vers 660, s’engagea corps et âme dans son diocèse, dans un climat barbare et païen, portant une grande attention aux plus démunis. Son nom, d’origine germanique, signifie “qui gouverne”. Cloud est fêté le 7 septembre.
Saint Lunaire, un homme de son temps
On connaît peu de choses au sujet de Lunaire, sinon qu’il fut évêque de Bretagne au IVe siècle. Il affronta les vicissitudes de son temps (assassinats et usurpateurs royaux, un classique) mais resta envers et contre tout fidèle à ses principes et à Dieu. Le village Saint-Lunaire (Ille-et-Villaine), porte son nom. On le fête le 1er juillet. Et non, contrairement à ce que son prénom semble suggérer, Lunaire n’est pas reconnu comme patron des grands distraits sempiternellement perdus dans la lune.
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Saint Amand et saint Nazaire, des abbés énergiques
Au VIIIe siècle, Amand est abbé de la communauté bénédictine de Lérins (Alpes-Maritimes), encore active aujourd’hui, qu’il gouverne avec une énergie remarquée. Saint Nazaire, également abbé de Lérins, est lui aussi fêté le 18 novembre. Il est dit que « la sagesse de leur gouvernement et leur fidélité à la vie monastique ont conduit à la sainteté ».
Sainte Pience, une femme de caractère
“Saint Pience saint Pience”, serait-on tenté de dire… Et pourtant, c’était une femme, connue pour avoir inhumé les corps de saint Nicaise et de ses auxiliares Quirin et Scubicule, décapités alors qu’ils évangélisaient Rouen et le Vexin au IIIe siècle. Son acte courageux lui valut d’avoir la tête tranchée à son tour, après avoir été flagellée et avoir vu son corps mis en lambeaux. Elle est fêtée le 11 octobre et une commune porte son nom dans la Manche. Sans aucun doute, sainte Pience est un modèle de ténacité.
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Saint Jacut, ermite puis moine
Décidément, les Bretons sont partout ! Ce moine du VIe siècle est fêté le 8 février. Être saint, chez Jacut et Cie, c’est une tradition familiale : l’homme de Dieu avait en effet deux frères également honorés par le calendrier romain, Gwéthnoc et Guénolé. Jacut et Gwéthnoc choisirent de vivre en ermite “dans un lieu très incommode”, avant de poser les fondements de l’abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d’Armor), un monastère au bord de l’Atlantique, dont Jacut prit le gouvernement.
Saint Affrique, combattant de l’arianisme
On ne connaît pas grand chose de lui. Au VIe siècle, Affricanus, évêque de Comminges (Pyrénées françaises), combattit l’arianisme des Goths. La tradition locale veut qu’il se soit réfugié dans la ville qui porte aujourd’hui son nom, Saint-Affrique dans l’Aveyron. Il est fêté le 28 avril.
Saint Lô, apôtre du détachement
Mort en 565, Lô (ou Laud), fut évêque de Coutances (Manche). Il nous enseigne la générosité et le détachement. En effet, né dans une famille riche et puissante, il offrit ses propres terres afin d’y construire des monastères et des églises. On dit qu’il qu’il tint un rôle de premier plan et participa à l’organisation de l’Église franque. Il est fêté le 22 septembre. La préfecture actuelle de la Manche porte son nom.
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Saint Lizier, amoureux des pauvres
Saint Lizier nous fait gagner quelques degrés, apportant avec lui la chaleur méditerranéenne. Il vécut au VIe siècle. Né très probablement à Lerida, dans le nord de l’Espagne, son père lui enseigna la vie chrétienne avec beaucoup d’humanité. Puis Lizier quitta sa famille et son pays pour venir s’installer en France où il fut instruit par saint Quintien, évêque de Rodez, qui l’ordonna prêtre. Il devint lui-même évêque de Couserans et de Tarbes. Lizier était connu pour son amour des pauvres. On raconte qu’en 844, l’invocation du saint aurait permis de repousser une invasion de Vikings. Saint Lizier est fêté le 27 août.
Sainte Nonne
Non, sainte Nonne n’est pas une dévote en sandales préparatrice de confitures, mais une figure de sainteté plus ou moins mythique en Bretagne. D’origine galloise, elle se serait retrouvée enceinte hors mariage à la suite d’un viol. Mère de saint Dewi (ou Divy), on dit qu’elle aurait terminé sa vie dans le Finistère. Si la sainte n’est pas reconnue par l’Église catholique, une église porte néanmoins son nom à Dirinon, dans le Finistère. Un manuscrit du XVIe siècle découvert trois siècles plus tard relate sa vie.