En 2018, la congrégation des Fils de la Charité fête les 100 ans de sa fondation. L’occasion de découvrir le charisme de cette communauté tournée vers les périphéries.
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Cité de La Grande Borne, entre Grigny et Viry-Châtillon (Essonne), à quelques pas de l’autoroute A6. Un vaste ensemble de près de 3.700 logements, qui compte quelque 13.000 habitants. Ici, le chômage chez les 15-24 ans est supérieur à 40%. Drogue, violence et trafics divers font partie de la vie quotidienne. La misère sociale n’est pas un euphémisme, c’est une réalité. Et pourtant, c’est bien ici qu’habitent en fraternité quelques Fils de la Charité, au milieu des habitants de la cité. Engagés dans le quartier, ils s’occupent de la paroisse Notre-Dame-de-Toute-Joie et animent différents mouvements ainsi que l’aumônerie, sans oublier d’aller à la rencontre des uns et des autres. Pourquoi ? Pour vivre l’Évangile selon l’inspiration de leur fondateur, le père Jean-Émile Anizan, qui souhaitait évangéliser le monde ouvrier et les quartiers populaires et vivre une vraie proximité avec le peuple.
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L’ordre qu’il a fondé, qui fête cette année ses 100 ans, est fort de 144 membres, religieux prêtres et frères, vivant en petites communautés. Leur place est auprès de « ceux que notre pape François appelle les périphéries », explique le père Kouame Say, supérieur général de la congrégation, qui parle d’être « au coude à coude avec les petits dans nos cités ». Missionnaires de cœur, les frères sont présents dans douze pays du monde, sur quatre continents, aussi bien dans le quartier de Quezon City, aux Philippines, qu’à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis. Toujours auprès des plus humbles.