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Vidéo : la quête pour la mission, l’affaire de tous les baptisés

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Agnès Pinard Legry - publié le 19/10/18
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Ce dimanche, la quête ne sera pas comme les autres. L’intégralité des offrandes versée par les fidèles sera reversée aux Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM), l’organisme chargé d’orchestrer l’annonce de l’Évangile à travers le monde.

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Au Vatican, on ne badine pas avec la mission. Parce qu’elle est la raison même de son existence — annoncer l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre — une quête mondiale annuelle pour la mission a été instituée en 1992. Elle a lieu chaque avant dernier dimanche du mois d’octobre, soit ce dimanche 21 octobre 2018. Sa particularité : le montant des dons est reversé intégralement, sans aucun prélèvement et sans délai, aux OPM.


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En 2016, dans son message pour la Journée Missionnaire Mondiale, le souverain pontife a ainsi rappelé l’importance que “toutes les offrandes que chaque diocèse, paroisse, communauté religieuse, association et mouvement ecclésial, de toutes parties du monde” aillent aux OPM, ces dernières assurant le soutien des communautés chrétiennes dans le besoin aux quatre coins de la planète.

Dans son encyclique Redemtoris Mission publiée le 7 décembre 1990, Jean Paul II soulignait déjà que “la journée mondiale des missions, destinée à sensibiliser les fidèles au problème missionnaire, mais aussi à recueillir des fonds, est un rendez-vous important dans la vie de l’Église, car elle enseigne comment donner : dans la célébration eucharistique, c’est-à-dire comme offrande de Dieu, et pour toutes les missions du monde”.


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En Côte d’Ivoire, sœur Monique témoigne de l’amour infini du Christ en rendant visite aux prisonniers de la prison de Korhogo. À 70 ans, cette religieuse de la communauté des xavières témoigne volontiers du “miracle permanent” qui s’opère chaque jour en prison. “Le Royaume est là, au cœur de tout ça. Ici, je suis témoin de l’œuvre de Dieu. Rien ne peut nous séparer de son amour, pas même la prison”, a-t-elle confié avec émotion à Aleteia cet été. C’est à l’âge de vingt ans que sœur Monique a fait le choix de la vie religieuse. Elle est envoyée successivement au Tchad, puis au Cameroun, au Burkina Faso, et enfin en Côte d’Ivoire, où elle réside depuis l’année 2009. Véritable ange gardien des prisonniers, elle affirme avec douceur, inlassablement, “la prison est un lieu de passions. Mais même là où il y a le plus de passions, ensuite, vient la Résurrection”.

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