Il a donné son nom à l’un des tournois de tennis les plus célèbres. Pourtant, il n’a jamais touché une raquette de sa vie.
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Roland Garros était bien un grand sportif et un aventurier. Mais son terrain de jeu à lui se trouvait dans les airs, à plusieurs centaines de mètres de la terre battue. Grand aviateur français, il était lieutenant pilote durant la première guerre mondiale. Son avion a été abattu dans un combat aérien, le 5 octobre 1918 à Saint-Morel, dans les Ardennes.
Né à la Réunion en 1888, il rentre en métropole avec sa famille à l’âge de 12 ans. Élève brillant, il réussit le concours d’entrée à HEC et termine sa scolarité en 1908. Après une première expérience dans le domaine automobile, c’est à l’âge de 22 ans qu’il découvre sa vocation : l’aviation. Son brevet de pilote aviateur en poche, il multiplie les courses et les meetings aériens. Mais c’est en 1913 qu’il réalise son véritable exploit : la première traversée aérienne de la Méditerranée en 7 heures et 53 minutes.
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Lorsque la première guerre mondiale éclate, Roland Garros, alors qu’il n’est pas mobilisable, décide de s’engager comme simple soldat dans l’aviation et devient par la suite pilote de guerre. Le 5 octobre 1918, la veille de ses 30 ans et à quelques semaines de l’armistice, son avion est abattu par l’armée allemande dans les Ardennes.
En hommage à son camarade de promotion d’HEC, Émile Lesieur, président du Stade français de l’époque, demande à ce que l’on donne le nom de Roland Garros au stade de tennis qu’il fallait construire pour accueillir les épreuves de la coupe Davis. La légende veut qu’il aurait affirmé : « Je ne sortirai pas un sou de mes caisses si on ne donne pas à ce stade le nom de mon ami Garros ». Achevé en 1927, l’enceinte sportive est inaugurée : « Stade Roland Garros ».