Difficultés d’endormissement, insomnies, sommeil insuffisant et non réparateur : près de la moitié des Français souffrent du “mal dormir”.
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L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ? Déjà faudrait-il se coucher pas trop tard et… dormir. Le sondage effectué auprès de 2.000 Français par Ipsos pour La Fondation Adova révèle qu’une personne sur deux est touchée par le “mal-dormir”, c’est-à-dire “un sommeil non récupérateur, comprenant selon les cas des difficultés d’endormissement, des réveils nocturnes ou précoces”. Une situation qui peut être liée selon la Fondation du groupe de literie à des facteurs environnementaux (bruit, lumière, literie) ou à une mauvaise hygiène de vie (alcool, écrans, stress, sédentarité, alimentation).
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Malgré une quantité suffisante du sommeil, deux Français sur trois ont le sentiment de manquer de sommeil. Évaluant la qualité de ce dernier par une note moyenne de 6,6 sur 10, ils évoquent une nuit globalement réparatrice mais dont la qualité pourrait être largement meilleure. Et pour cause ! Un tiers des français (32% ) déclare se réveiller trop tôt au moins quatre à cinq fois par semaine, tandis qu’ils sont 25% qui ont du mal à s’endormir à la même fréquence.
Écrans, les grands coupables
Le phénomène de ce mal-dormir se manifeste pendant la nuit pour une proportion importante de Français. 85% déclarent se réveiller au moins une fois par nuit avec un temps d’éveil pendant la nuit en moyenne de 39 min avant de se rendormir. Interrogés sur les raisons de ce sommeil haché ou de mauvaise qualité, les Français désignent le fait de se coucher tard (48%) et le manque d’activités calmes avant d’aller au lit (33%). Sans surprise, 40% des sondés affirment consulter leur smartphone et 69% regardent la télévision, le tout au moins deux fois par semaine. Enfin, plus d’un tiers des répondants n’arrive pas à mettre son cerveau sur pause une fois sous la couette en se rappelant le fil de sa journée ou en anticipant l’organisation du lendemain.
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Le phénomène n’est évidemment pas sans conséquence, autant sur le plan physique et psychique, que sur le plan social, professionnel et intime. Ainsi, 43% des sondés affirment que leur vie de famille en pâtit, 40% voient des conséquences sur leur vie de couple. Au même titre que certaines pièces de la maison, il est devenu essentiel de redonner sa place à la chambre qui ne doit plus être un lieu à tout faire mais un espace protégé du bruit et des lumières intempestives, et uniquement dédié au sommeil afin que celui-ci puisse être réparateur.