Le gouvernement a présenté ce lundi son projet de loi de finances 2019, le deuxième du quinquennat, en conseil des ministres.
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« 2019 ne sera pas seulement une année de continuité. 2019 sera l’année de l’accélération », a souligné Bercy ce 24 septembre lors de la présentation de son projet de loi de finances 2019 (PLF). L’Éducation nationale verra son budget augmenter de 850 millions d’euros en 2019, restant ainsi le plus important de l’État avec un total de 52,3 milliards d’euros. 2.600 postes seront néanmoins supprimés dans les collèges et lycées, 400 dans les services administratifs et 600 dans l’enseignement privé. En parallèle, quelque 1.800 postes seront créés dans le primaire.
Concernant la Défense, conformément à la loi de programmation des finances publiques (LPFP) 2018-2022 et à la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 et après une hausse de 1,8 milliard d’euros en 2018, « le budget de la mission « Défense » poursuit sa montée en charge avec une nouvelle hausse de 1,7 milliard en 2019, pour atteindre un niveau de 35,8 milliards d’euros à périmètre constant », détaille le gouvernement. Le budget ira pour 32% aux investissements dans l’armement et pour 12% à la dissuasion nucléaire, poste en hausse de 400 millions d’euros.
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Concernant le ministère du Travail, les crédits qui lui sont alloués devraient reculer, passant de 15,2 milliards dans le budget 2018 à… 12,23 milliards. Une baisse marquante mais qui correspond surtout au redécoupage de ses missions. Les principales diminutions correspondent à « l’extinction des mesures du plan d’urgence pour l’emploi, en particulier l’aide temporaires à l’embauche dans les PME ».
La mission « Cohésion des territoires » voit quant à elle ses crédits passer de 17,22 milliards à 16,06 milliards. Cela s’explique d’abord par une réforme des allocations pour le logement (APL) « qui devrait permettre de réaliser une économie de l’ordre de 0,9 milliard d’euros en 2019 » et une autonomisation du financement du logement social.