Dimanche 9 septembre 2018, lors de l’angélus dominical place Saint-Pierre, le pape François à invité les fidèles à « s’ouvrir aux besoins » de leurs frères en souffrance.
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Lors de l’angélus dominical qui se déroulait place Saint-Pierre dimanche 9 septembre dernier, le Pape a délivré un message en partant de l’Évangile de saint Marc, dans lequel le Christ guérit un homme sourd-muet. Il a insisté sur le fait que Jésus avait agi « avec discrétion », cherchant non pas la popularité ou le succès, mais à faire du bien aux gens, nous enseignant « que le bien doit être fait sans clameur et sans ostentation et qu’il doit être accompli en silence ».
« L’exigence d’une double guérison »
Jésus « lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : “Effata !”, c’est-à-dire : “Ouvre-toi !” ». (Mt 7, 33-34). L’être humain est semblable à cet homme malade, rendu sourd et muet par le péché. « Ce récit de l’Évangile souligne l’exigence d’une double guérison », a continué le souverain pontife : celle de la maladie et de la souffrance physique, mais aussi celle de la peur, « de notre peur », a-t-il insisté, qui pousse à marginaliser le malade, la personne en souffrance ou handicapée.
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Une marginalisation qui se traduit parfois par une « pseudo pitié » ou une attitude qui consisterait à supprimer le problème. « Trop souvent, a-t-il ajouté, le malade, la personne souffrante, devient un problème alors qu’il devrait être l’occasion de manifester la sollicitude et la solidarité d’une société envers les plus faibles ».
« S’ouvrir aux besoins de nos frères souffrants »
Le Saint-Père invite les fidèles à imiter le Christ « en devenant les protagonistes de l’Effata ». Pour cela, il est nécessaire de s’impliquer personnellement et de « de s’ouvrir aux besoins de nos frères souffrants et dans le besoin en évitant l’égoïsme et la fermeture du cœur ». Car « c’est précisément le cœur, c’est-à-dire le noyau profond de la personne, que Jésus est venu ouvrir, libérer, pour nous rendre capables de vivre pleinement la relation avec Dieu et avec les autres ».
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