Dans un entretien accordé au quotidien financier italien Il Sole 24, le pape François a appelé les chefs d’entreprise à « savoir diriger, mais aussi savoir écouter ».
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Quelques mois après la publication par la Congrégation pour la doctrine de la foi et le Dicastère pour le service du développement humain intégral du document Œconomicae et pecunariae questiones — Questions économiques et financières, en latin — le pape François s’est à nouveau exprimé sur l’économie dans un entretien accordé au quotidien financier italien Il Sole 24 Ore et publié ce 7 septembre.
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Le souverain pontife s’adresse notamment aux chefs d’entreprises, qu’il invite à « savoir diriger, mais aussi savoir écouter », avec humilité. Il les appelle à créer des cercles vertueux de travail et de responsabilisation. Les entreprises, demande le successeur de Pierre, doivent promouvoir une « vie digne », ce qui ne peut que leur être positif selon lui. Cela nécessite « du courage et du génie créatif ».
À la question de savoir comment un entrepreneur peut être un « créateur de valeur » pour sa société mais aussi pour les autres, le pape François a rappelé l’importance à accorder « à la personne concrète », c’est-à-dire de « donner à chacun ce qui lui est dû ».
La « haute signification spirituelle du travail »
Plus globalement, l’action des entreprises est positive lorsqu’elle agit en « respectant la dignité des personnes et en poursuivant le bien commun », détaille le pape François. Il appelle donc les entreprises à former leurs employés aux « valeurs » telles que l’éthique et la solidarité. Il espère que cette nouvelle approche de la relation aux autres puisse être aussi positive pour l’environnement car « dégradation environnementale et dégradation humaine vont de pair ».
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Comme à son habitude le souverain pontife est aussi revenu sur la notion de travail comme source de « dignité ». Travailler, souligne-t-il, c’est être capable d’assumer des « responsabilités ». C’est aussi « donner une suite » à la Création, et le travail a donc une « haute signification spirituelle ». Il s’agit donc « d’un sain motif d’orgueil » qui donne le « sens de la réalité ».