Entre 2006 et 2013, plus de 3.000 bébés ont présenté au moins une conséquence liée à la consommation d’alcool par leur mère durant sa grossesse, révèle une étude de l’agence sanitaire de Santé publique France.
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Alors que la Journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d’Alcoolisation Fœtale se déroulera le 9 septembre, l’agence sanitaire de Santé publique France vient de publier pour la première fois une estimation nationale des troubles causés par l’alcoolisation fœtale diagnostiqués chez les nouveau-nés.
Entre 2006 et 2013, 3.207 nouveau-nés, soit une naissance par jour, ont présenté au moins une conséquence liée à la consommation d’alcool par leur mère quand elle était enceinte. Parmi eux, 452, soit une naissance par semaine, étaient atteints par un syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), forme la plus grave des troubles que peut entraîner la consommation d’alcool pendant la grossesse, souligne Santé publique France.
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« Ces chiffres sont sous-estimés compte tenu de la difficulté à diagnostiquer ces troubles en période néonatale et n’incluent pas les diagnostics posés ultérieurement », rappelle l’agence. « Cependant, ils permettent de mieux caractériser le fardeau que représente l’alcoolisation fœtale. »
Pour mémoire, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a fait de la lutte contre la consommation d’alcool par les femmes enceintes l’une de ses priorités. Fin juin, le gouvernement avait déjà annoncé que le message déconseillant aux femmes enceintes de consommer de l’alcool serait nettement plus visible sur les bouteilles.