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La 13e semaine thérésienne, qui se tiendra à Paris du 26 septembre au 1er octobre prochains, rassemblera autour de ses reliques les amis de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et ceux qui aspirent à mieux la connaître. Plus de 10.000 pèlerins sont attendus pour cet événement organisé par la Fondation Apprentis d’Auteuil. Cette carmélite du XIXe a enseigné la « petite voie », une école spirituelle pour cheminer vers la sainteté. Cette nouvelle édition sera particulièrement consacrée à sa famille et à ses amis.
Des blessures familiales
« Même si elle a grandi dans une famille unie, Thérèse a eu le temps de connaître des blessures profondes de l’âme », explique le père Thierry Hénault Morel, originaire d’Alençon et arrière petit-neveu de Louis Martin, qui interviendra lors de la soirée « Pétales de roses », dimanche 30 septembre. Orpheline de mère à 4 ans et demi, elle a vécu un véritable drame intérieur lorsque sa sœur Pauline, sa maman de substitution, a quitté la maison pour entrer au Carmel. « Un sentiment de panique intérieure a envahi cette enfant qui s’est alors sentie abandonnée. Elle en a été guérie, d’abord par le sourire de Marie, alors qu’elle était au plus mal, puis le soir de Noël 1886 quand, en montant les escaliers, elle a ressenti une nouvelle force d’âme. Cette guérison a été comme une convergence, la rencontre de ce que le Seigneur a fait en elle et de ceux qui l’entouraient ».
Un rayonnement chez les artistes
Lundi 1er octobre, le père Pierre Descouvemont, prêtre et théologien du diocèse de Cambrai, donnera une conférence sur Gabrielle Bossis, une disciple de Thérèse. Cette mystique et actrice de la fin du XIXe, très fantasque, raffolait des déguisements. Elle écrivait des comédies pour les patronages et voyageait en France et à travers le monde. Elle rencontrait un immense succès et souhaitait faire rayonner la spiritualité de la jeune carmélite. « Gabrielle faisait passer dans ses réparties le meilleur de sainte Thérèse », s’exclame le spécialiste. « C’était une vraie comique. Jésus l’a choisie pour montrer que la spiritualité de Thérèse peut être vécue en plein monde », explique le prêtre. Son histoire montre que la vie spirituelle est compatible avec celle d’une personne très occupée.
Au programme : concerts, spectacle musical, son et lumière, conférences et veillées de prière, en présence de prédicateurs, artistes, laïcs, prêtres et religieux. Les personnes présentes pourront méditer sur le lien d’amitié qui unissait Thérèse à Marcel Van, prier le chapelet avec elle, lui écrire une lettre, découvrir l’influence qu’elle a eu sur Édith Piaf… Six jours pour se mettre à son école et se préparer à sa fête, le 1er octobre.
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