Même si les collaborateurs du Saint-Siège sont rarement des jeunes eux-mêmes, ceux-ci font l’objet d’une attention particulière du gouvernement de l’Église catholique. À commencer par le Pape, qui leur accorde un souci tout spécial.
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Au Vatican, la toute première personne à s’occuper des jeunes, c’est le Pape lui-même ! Depuis longtemps — mais en particulier depuis Jean Paul II et les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) — les souverains pontifes ont une prédilection particulière pour eux. Ils sont en quelque sorte leurs “chouchous”. Cette affection se voit bien lors des audiences du mercredi, où les papes adressent toujours un sourire aux groupes de jeunes.
Autre manifestation de cet amour paternel : les successeurs de Pierre ont participé à toutes les JMJ depuis leur création. En 2002, déjà gravement affaibli, Jean Paul II n’a pourtant pas hésité à traverser l’Atlantique pour le rassemblement organisé à Toronto, au Canada. Et l’organisation des JMJ de 2013 au Brésil n’a pas été étrangère à la décision de Benoît XVI de renoncer au pontificat : en raison de soucis de santé, il ne pouvait plus prendre l’avion pour une si grande distance. Ainsi, il a préféré démissionner que d’avoir des JMJ sans la présence du Pape.
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La décision du pape François de convoquer un synode des évêques pour réfléchir sur les jeunes est un autre signe de cet intérêt spécial. Les préparatifs de cette réunion importante qui se déroulera au Vatican du 3 au 28 octobre 2018 sont confiés au Secrétariat général du synode. Pour le moment, cet organisme du Saint-Siège est donc très certainement celui qui prend le plus en charge les questions liées aux jeunes.
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Parler aux jeunes mais aussi les écouter
Présidé par le cardinal italien Lorenzo Baldisseri, le Secrétariat général du synode s’est notamment employé à recueillir les voix des jeunes du monde entier. Par les remontées locales, mais aussi par un questionnaire en ligne et par l’organisation d’un “pré-synode“. Le but est en effet de ne pas seulement parler des jeunes, mais aussi de les écouter. Et de fait, le pré-synode a été un moment novateur, taillé sur-mesure pour ces jeunes venus du monde entier. Et leur déclaration finale est véritablement le fruit de leurs réflexions, sans aide — ou suggestion — du Vatican.
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Hors de ce cadre exceptionnel du synode, les thématiques “jeunesse” relèvent du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie. Avec à sa tête le cardinal Kevin Farrell, ce dicastère gère notamment l’organisation des JMJ. C’est le père brésilien Jao Chagas qui en a particulièrement la charge. Il a d’ailleurs commencé son service au Saint-Siège en 2011, expressément pour organiser les Rencontres mondiales de Rio de 2013. Par ailleurs, tant le cardinal Farrell que le père Chagas sont impliqués dans la préparation du synode d’octobre prochain.
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Autre réalité des jeunes, certes pas toujours la plus appréciée de ceux-ci : les études. Pour accompagner leur formation, leur Vatican leur consacre une de ses institutions les plus importantes, la Congrégation pour l’éducation catholique. Dirigée par le cardinal Giuseppe Versaldi, elle veille sur les 62 millions d’élèves fréquentant une des 217.000 écoles catholiques dans le monde et sur les 11 millions d’étudiants répartis en 1.865 universités. Enfin, les séminaristes — jeunes ou moins jeunes — sont supervisés par la Congrégation pour le clergé.
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Pourquoi une telle préoccupation du Vatican pour les jeunes ? Car les jeunes sont le “présent” de l’Église et non seulement son futur, expliquait le pape François en 2014. Avant de leur lancer : “Réveillez-vous !”
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