Malgré les impacts de balles, les paroissiens de l’église de la Divine Miséricorde à Managua, la capitale du Nicaragua, continuent de venir y prier. L’église avait été attaquée le 13 juillet dernier par des troupes paramilitaires du régime de Daniel Ortega, parce que 200 manifestants étudiants s’y étaient réfugiés. Les balles se sont logées partout dans l’église : dans le tableau représentant le Christ de la Divine Miséricorde, dans les murs, les vitraux et même dans le tabernacle. Une messe de réparation a été célébrée par le cardinal Leopoldo Brenes, archevêque métropolite de Managua. Mais les traces de balles sont toujours là, comme des plaies ouvertes, rappelant que le Christ accompagne son peuple dans ses souffrances.
Lire aussi :
Nicaragua : un évêque visé par des attaques des forces gouvernementales