separateurCreated with Sketch.

Crise au Cameroun : des responsables religieux se rencontrent fin août

CHRISTIAN TUMI

5 mars 2013 : Le cardinal Christian WIYGHAN TUMI (Cameroun), archevêque émérite de Douala, quitte une session de travail au Vatican, Rome, Italie.

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Agnès Pinard Legry - publié le 01/08/18
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Plusieurs responsables religieux chrétiens et musulmans vont se retrouver les 29 et 30 août pour une conférence générale anglophone afin de trouver une solution à la crise que traverse le Cameroun depuis plusieurs mois.

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

Alors qu’un prêtre a été sauvagement assassiné dans la région anglophone du Sud-Ouest du Cameroun le 20 juillet, plusieurs leaders religieux ont annoncé la tenue d’une conférence générale anglophone les 29 et 30 août dans la ville de Buea (Sud-Ouest). L’objectif : trouver une solution à la violente crise que traverse le pays depuis plusieurs mois.

Parmi les participants se trouvent le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, le pasteur Babila George Fochang, de l’Église presbytérienne du Cameroun (EPC), l’imam Tukur Mohammed Adamu, de la mosquée centrale de Bamenda, et le chef imam Alhadji Mohammed Aboubakar, de la mosquée centrale de Buea.


Protest Kinshasa
Lire aussi :
En Afrique, « l’Église catholique se trouve du côté de l’homme »

Pour mémoire, alors que les évêques camerounais ont lancé en mai un profond « cri de détresse » face à la détérioration de la situation sécuritaire dans les régions anglophones du pays, les combats sont devenus quasi quotidiens entre les forces de sécurité camerounaises, déployées massivement dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays, et des hommes armés se présentant comme les « forces de restauration » d’un État anglophone. Au total, 160 000 personnes ont dû fuir leur logement à la suite des violences, rapporte l’ONU. D’après le centre International Crisis Group (ICG), « au moins 120 » civils et « au moins 43 » membres des forces de sécurité ont été tués depuis fin 2016. Le bilan côté séparatistes est inconnu.

Pour l’ICG, « étant donné l’opposition de Yaoundé à toute médiation internationale, l’Église catholique est quasiment le seul acteur en mesure d’intervenir et de promouvoir le dialogue entre le gouvernement et les régions anglophones ».


PHILIPPINES - CRIME - Pirest
Lire aussi :
Depuis le début de l’année, un prêtre est assassiné tous les neuf jours dans le monde

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !