Si le discours d’Emmanuel Macron devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles a été largement commenté lundi 9 juillet, celui de Richard Ferrand, député du Finistère et président du groupe LREM à l’Assemblée, a été marqué par son engagement en faveur de la PMA.
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Député du Finistère et président du groupe La République en Marche à l’Assemblée, Richard Ferrand s’est exprimé lundi 9 juillet devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles. D’une durée de dix minutes, son discours a surpris par son engagement en faveur de la procréation médicalement assistée (PMA) et son interrogation sur la fin de vie.
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« Notre société est traversée par des débats éthiques et philosophique dont le Parlement aura à se saisir pour les faire vivre, pour les éclairer et pour décider, a-t-il déclaré. Il n’est jamais bon que l’avènement du droit soit à la traine des évolutions sociétales. Les grands débats sont l’hygiène et l’oxygène de la démocratie, c’est pourquoi il nous faudra sans tarder inscrire à notre agenda l’élargissement de l’accès à la procréation médicalement assisté comme l’interrogation sur la fin de vie ».
.@RichardFerrand : «Il nous faudra inscrire sans tarder à notre agenda l’élargissement à l’accès à la procréation de l’accès à la procréation médicalement assisté comme l’interrogation sur la fin de vie » #CongresVersailles pic.twitter.com/kAmxcqBND2
— Public Sénat (@publicsenat) July 9, 2018
Des propos qui revêtent une signification toute particulière dans la mesure où Emmanuel Macron ne s’est lui-même pas exprimé sur la révision des lois de bioéthique lors de son discours devant les parlementaires. Pour mémoire, alors que le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a rendu son rapport de synthèse des États généraux de la bioéthique début juin, le gouvernement vise la finalisation d’un projet de loi à l’été 2018 pour un dépôt au Parlement à l’automne et une adoption de la loi dans le courant du 1er semestre 2019.
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