Il fait jour jusqu’à 22 heures, ils sont surexcités, ou apeurés de dormir dans la maison de vacances, de plus, les cousins, eux, ne sont pas encore couchés… et l’argument choc « il y a école demain » ne fonctionne plus ! Comment faire pour que les enfants ne se couchent pas trop tard ?
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Les médecins sont formels, les enfants ont un besoin physiologique de sommeil, dont la durée varie selon l’âge. Ils ont besoin de dormir pour bien grandir : pour être en forme, physiquement et moralement, pour être plus attentifs, plus concentrés et pour améliorer leurs facultés d’apprentissage. De plus, le temps de sommeil doit être suffisamment long pour être totalement réparateur. Ainsi, il est recommandé que les enfants de 1 à 2 ans dorment entre 11 et 14 heures, en incluant les siestes. Les enfants de 3 à 5 ans ont besoin de 10 à 13 heures de sommeil, les 6-12 ans de 9 à 12 heures, et les adolescents de 13 à 18 ans de 8 à 10 heures. Même en période de vacances, il est donc important de les coucher à une heure raisonnable.
Conserver une régularité
Respecter une certaine régularité facilitera grandement le couchage de vos mouflets. Les enfants ont besoin de rythme, de repères, d’habitudes. Même si l’extinction des feux intervient un peu plus tard qu’en temps scolaire, respecter un horaire fixe le temps des vacances permet d’établir un rythme régulier, moins susceptible d’être remis en question tous les soirs !
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Autre moyen pour que le coucher se fasse dans les meilleures conditions : observer le même rituel que d’habitude. Si vos enfants sont habitués à une histoire, une prière et un câlin avant de s’endormir, il est conseillé de reproduire le même déroulé chaque soir. Cela le rassure, instaure un climat de confiance et évitera que vos têtes blondes ne se relèvent parce que vous avez oublié le bisou d’usage. Essayez en outre de ne pas écourter ni accélérer le rituel, même si vous êtes attendu pour l’apéritif !
Accompagner avec fermeté
Pour faire respecter des horaires de coucher, il est nécessaire de rester ferme. Fermeté ne signifie pas nécessairement sévérité, il s’agit simplement de rester cohérent sur la ligne de conduite que vous avez choisie, parce que vous l’avez jugée bonne pour votre enfant. Si l’enfant sent que les frontières sont malléables et le cadre un peu flou, il n’hésitera pas à négocier ! Et dans ce cas, il n’est pas couché, et vous non plus ! Ceci exige d’édicter certaines règles et de s’y tenir : ne pas traîner entre le moment où on dit “au lit” et le moment où on les y accompagne, fixer une heure de coucher, respecter un rituel sans qu’il s’éternise non plus, ne pas se relever une fois la porte fermée…
Les mots magiques
L’inattaquable « Il y a école demain » n’étant plus de mise, il faut désormais trouver d’autres mots pour accompagner votre enfant vers le sommeil. Vous pouvez par exemple mettre en avant l’activité prévue pour le lendemain : « Pour que tu puisses nager jusqu’aux bouées demain, il faut que tu dormes pour être bien en forme », ou bien, « Pour pouvoir jouer avec les cousins, il faut que tu sois reposé ». S’il rétorque qu’il fait encore jour, expliquez-lui que l’été, le soleil se couche plus tard mais qu’il a besoin de tant d’heures de sommeil pour se reposer et grandir. S’il demande pourquoi les cousins ne sont pas encore au lit, répondez que vous pensez que c’est bon pour lui qu’il se couche maintenant. S’il a peur, rassurez-le en disant que vous êtes juste à côté et qu’il est en sécurité.
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