À peine élu à la tête du Mexique, le nouveau président Andrés Manuel Lopez Obrador a fait part de son intention d’inviter le pape François pour « parvenir à la paix ».
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C’est un geste fort que vient de poser Andrés Manuel Lopez Obrador, élu président du Mexique ce 1er juillet. Dans un pays miné par la violence et par la crise migratoire, il a annoncé qu’il inviterait le pape François ainsi que « des dirigeants religieux, des responsables d’organisations de défense des droits de l’homme et l’ONU, pour commencer cette rencontre entre tous, avec l’objectif de parvenir à la paix dans notre pays ».
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Dans le détail, au cours d’un entretien avec le président sortant Enrique Peña Nieto ce mardi afin de préparer la transition entre les deux hommes, Andrés Manuel Lopez Obrador a annoncé qu’il inviterait le souverain pontife pour définir une vraie stratégie pour « parvenir à la paix » et mettre un terme à la violence du crime qui a déjà fait plus de 200 000 morts depuis 2006. En réalité ce sont les diocèses qui invitent formellement un souverain pontife à venir se rendre dans un pays. Mais l’invitation du nouveau président devrait néanmoins être entendue.
Le pape François s’était déjà rendu cinq jours au Mexique en février 2016. Il avait commencé par la capitale, Mexico, puis il avait rejoint le sud du pays, au Chiapas, le centre, à Morelia, et enfin à la frontière américaine, au Nord, à Ciudad Juarez. L’itinéraire de son voyage, celui d’un migrant, tout autant que ses prises de parole ont été l’occasion pour le pape François de dénoncer la violence et le chemin de croix des migrants au Mexique. « Nous voulons regarder nos enfants, en sachant qu’ils hériteront non seulement d’une terre, d’une langue, d’une culture et d’une tradition, mais aussi du fruit vivant de la foi qui rappelle le passage assuré de Dieu en ce pays, a-t-il déclaré au cours de son déplacement. La certitude de sa proximité et de sa solidarité. Une certitude qui nous aide à lever la tête et à espérer avec enthousiasme l’aurore ».
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