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85% de la population programme un réveil chaque matin pour se lever. Si certains ne perdent pas une seconde pour vaquer à leurs occupations, d'autres ont plus de mal à bondir du lit. Que ce soit sur leur bon vieux réveil ou leur téléphone portable, ceux-là savent parfaitement trouver le bouton "snooze", ce bouton qui permet de repousser de quelques minutes son réveil quotidien. Un réflexe totalement contre-productif selon Till Roennberg, professeur de chronobiologie de l'Institut de Psychologie médicale de l'Université de Munich et auteur du livre International Time. Selon lui, ce bonus de quelques minutes de sommeil en plus ne repose pas davantage votre corps. Pire, cela rend votre réveil plus difficile. En effet, le sommeil se compose de plusieurs phases, plus ou moins profondes. Se rendormir après le premier réveil matinal, grâce au bouton "snooze" nous replongerait dans un nouveau cycle de sommeil en commençant par sa première phase — la phase profonde. Par conséquent cela provoquerait de la fatigue.
L'effet pervers du bouton "snooze" sur le sommeil
"Le début du cycle est le pire moment pour se réveiller. L'idéal serait ainsi de se réveiller au moment de la fin du cycle », abonde Maria Konnikova, écrivain et psychologue à Harvard dans un article paru dans The New Yorker. Néanmoins, selon certains scientifiques, si le "snooze" est utilisé sans abus et surtout sans s'endormir (!), il peut aider à se réveiller en douceur donc à se lever du bon pied.