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Psychologie : qu’est-ce que l’auto-sabotage ?

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Mathilde de Robien - publié le 28/06/18
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Déboires professionnels, échecs amoureux, ratés en série… Et si ces mauvais coups ne relevaient pas uniquement de la fatalité mais de sa propre propension à se mettre des bâtons dans les roues ?

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“Rien ne se passe jamais comme prévu”, “J’ai la poisse”, “Je dois avoir un problème”, se lamente-t-on parfois lorsqu’on est désabusé et déprimé par des échecs successifs. Et si, en réalité, on s’auto-sabotait ? Si les déboires n’étaient que le fruit de la peur de l’inconnu et d’un manque de confiance en soi ? L’auto-sabotage est une démarche autodestructrice qui consiste à se refuser toute possibilité de réussir ce que l’on entreprend. En d’autres termes, on s’interdit de réussir sa vie, pour des raisons plus ou moins conscientes.


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C’est ainsi que Catherine annulait au dernier moment, ou arrivait systématiquement en retard à ses entretiens d’embauche pour être commis dans un restaurant. Et pourtant, c’était son rêve ! Quelques mois plus tard, elle a réalisé que le fait que ses parents ne cautionnent pas du tout son projet professionnel avait sans doute eu un impact sur son attitude. Laure, désormais mariée et mère de deux enfants, raconte ses échecs amoureux passés, à cause de son comportement autodestructeur. Soudainement prise de panique à la simple idée d’une relation, elle y mettait fin très rapidement, alors même qu’elle aurait bien voulu se marier. Mais elle doutait tellement de sa propre capacité à s’engager qu’elle préférait couper court à toutes nouvelles tentatives.

Comment y remédier ?

L’auto-sabotage est la preuve tangible d’un manque de confiance en soi. Intimement persuadé de ne pas être capable de réussir, on se conditionne à échouer. Premier élément nécessaire pour arrêter d’être son propre ennemi : identifier les moments où on se met des bâtons dans les roues. Ensuite, il s’agit de comprendre pourquoi : Ai-je peur du jugement des autres ? Ai-je des doutes quant à mes capacités ? En ai-je vraiment envie ? Quel est mon idéal de vie? Les réponses à ces questions imposent parfois de sortir de sa zone de confort. Les clarifier, voire les mettre par écrit, permet souvent de sauter le pas car la décision est alors mûrement réfléchie. Il est conseillé, plutôt que de ruminer tout seul dans un coin, de s’ouvrir à une personne de confiance et oser, en toute franchise, verbaliser ses doutes et ses questionnements. Les exposer permet de les alléger et d’aller de l’avant un peu plus sereinement.


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