La foi chrétienne est la “réponse” à la “générosité de Dieu” et non une suite “d’obligations”, a soutenu le pape François lors de l’audience générale du 26 juin 2018 sur la place Saint-Pierre au Vatican.
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Sous un ciel d’un bleu éclatant, les pèlerins ont attendus le souverain pontife au son de chorales — dont une chantant en arabe — et de fanfares. Comme la semaine précédente, des malades ont suivi l’audience depuis la salle Paul VI, à l’ombre. Le Pape est venu les saluer avant de se rendre sur la place. Parmi eux, des participants aux Jeux olympiques spéciaux, une compétition sportive pour des personnes atteinte d’un handicap mental.
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“Vouloir être chrétien sans vouloir être saint, c’est se pourrir la vie”
Au début du décalogue, a rappelé l’évêque de Rome, Dieu dit à Israël : “Je suis le Seigneur, ton Dieu” (Ex 20, 2). Ainsi, le Seigneur n’est pas “un étranger” mais, au contraire, entre en relation personnelle. Avant de donner les commandements de Dieu, le décalogue part donc de la “générosité de Dieu”, qui a libéré Israël de l’esclavage en Égypte. La vie chrétienne, a considéré le successeur de Pierre, est la “réponse reconnaissante à un Père généreux”. La foi, a estimé le Pape, ne part donc pas des “obligations” mais de “se laisser aimer” et sauver par le Seigneur. Mettre la loi avant la relation avec le Seigneur, “n’aide pas” à attirer les autres à la foi. Ce n’est qu’ainsi que le fidèle peut comprendre que les commandements visent à le “libérer”.
Toutefois, a reconnu le souverain pontife, un croyant peut avoir une “spiritualité d’esclave et non de fils”. Dans ce cas, il faut lancer un “cri d’aide” vers le Seigneur, a conseillé le Pape. Car “Dieu attend ce cri, car Il peut et veut rompre nos chaînes”.