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À Tourcoing, on ne badine pas avec l’amour marial

NOTRE DAME MARLIERE
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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 23/05/18
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À Tourcoing (Nord), tout au long de ce mois de mai dédié à Marie, la dévotion à Notre-Dame de la Marlière, vieille de plus de 450 ans, n’est pas prise à la légère

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Au cours du mois de mai, le sanctuaire de la Marlière, à Tourcoing, ne désemplit pas. Fraichement décoré, rubans bleus et blancs s’alternent, descendant directement de la statue de Marie pour laquelle les habitants ont une authentique dévotion. Du 1er au 31 mai 2018, fidèles et pèlerins défilent dans la singulière église Notre-Dame de la Marlière. Du “Non Stop” tous les jours à partir de 8h30 et jusqu’à 19 heures. Pour les plus anciens, ces journées restent un héritage de leurs jeunes années. Beaucoup y allaient à pied. Après les vêpres ou la messe, c’était aussi l’occasion d’une petite escapade en Belgique, juste à côté, d’où beaucoup accourent également en sens inverse pour vénérer la Vierge à Tourcoing.



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Pas moins de quatre grandes messes sont prévues, entre la messe d’ouverture le 1er mai et la messe de clôture le 31 mai. Tous les jours : adoration, chapelet et confessions. Et tous les jours un exposé sur la fraternité. Car c’est bien de cela qu’il s’agit entre les habitants de Tourcoing, de la fraternité… une pieuse fraternité, une fraternité mariale, vieille de 450 ans, née dans le hameau de Marlière, où les pèlerinages n’ont pas tardé à venir après la découverte en 1562, de la statue de la Vierge incrustée dans un arbre, par un promeneur.

Des vicissitudes mais une dévotion intacte

Pillages, disette, vente, rachat, épidémie de choléra… Les habitants de Tourcoing, et leur statue, sont passés par mille vicissitudes depuis la première exposition de la statue à l’orée d’un bosquet. Mais à chaque fois, le dénouement était heureux et les pèlerinages reprenaient de plus belle pour rendre hommage et remercier la Vierge. À chaque fois, son sanctuaire devenait plus haut et plus beau, jamais assez grand pour accueillir tous ses dévots.

Aucun événement de l’Histoire n’a eu raison de ce culte. Enlevée en 1562 par une bande de pillards, en pleine révolte calviniste, la statue de Marlière a été retrouvée et rachetée par un bucheron contre deux fagots de bois. Mais le culte ne lui sera rendu qu’en 1568, après “la grande rafle du jour des Cendres” qui a mis un terme aux actions de ces “briseurs d’images”. La chapelle des débuts a été remplacée en 1628 par une chapelle en briques, agrandie en 1678.

NOTRE DAME MARLIERE

Jamain I CC BY-SA 3.0

Sanctuaire Notre-Dame de Marlière – Tourcoing

Un sanctuaire, trois chapelles

Mais c’est au XVIIIe siècle que le pèlerinage a connu sa plus grande ferveur, et un nouveau sanctuaire a été construit en gardant une partie de la chapelle du XVIIe. Puis une troisième chapelle a été entreprise en 1875 en incorporant les chapelles plus anciennes, et celle-ci est devenue paroissiale en 1907. Pendant la seconde guerre mondiale, nombreuses sont les femmes qui sont venues prier et implorer à Notre-Dame le retour de leur mari. En 1945, la France a été libérée et beaucoup de prisonniers sont rentrés. On raconte que la statue de la Vierge, au sommet de l’église, aurait tourné son regard vers la Belgique pour chasser la peste qui était en train de s’abattre sur la France.

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