Le décès ce lundi d’Yves de Daruvar, dernier Compagnon de la Libération à avoir combattu au sein de la 2e DB du général Leclerc porte à cinq le nombre de Compagnons de la Libération encore vivants. Aleteia s’est intéressé à ces hommes, ces héros, dont l’engagement exceptionnel a donné à la France ses lettres de lumière dans une période sombre. (Article mis à jour le 28 mai 2018)
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Ces mots, prononcés par le général de Gaulle lors de son appel du 18 juin 1940, ont retenti dans le cœur de nombreux Français. Véritable acte fondateur, cet appel a marqué l’entrée en résistance du général de Gaulle et manifesté, à travers lui, la volonté des Français de défendre leur liberté face à l’ennemi. Après la disparition, vendredi 11 mai 2018, de Claude Raoul-Duval à l’âge de 98 ans (il était le dernier représentant des Forces aériennes françaises libres), c’est Yves de Daruvar, dernier compagnon de la Libération ayant servi au sein de la 2ème Division blindée du général Leclerc, qui nous a quitté ce lundi 28 mai. Aujourd’hui il ne reste plus que cinq compagnons de la Libération encore vivants.
Deuxième ordre national français après la Légion d’honneur, l’ordre de la Libération a été institué pendant la Seconde Guerre mondiale par le général de Gaulle. Destiné « à récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l’œuvre de libération de la France et de son Empire », il ne comporte qu’un seul grade, compagnon de la Libération.
Il a été remis à 1 038 hommes et femmes, à 18 unités militaires et à cinq communes françaises (Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors et l’île de Sein). Parmi les 1038 membres de l’ordre de la Libération, 65 ont été tués avant le 8 mai 1945, alors qu’ils étaient déjà Compagnons, et 271 ont reçu cette distinction à titre posthume. Si bien qu’à peine plus de 700 seulement ont survécu à la guerre.
La rédaction d’Aleteia vous propose de découvrir dans le diaporama ci-dessous les cinq derniers compagnons de la Libération encore en vie : Guy Charmot, Daniel Cordier, Hubert Germain, Pierre Simonet et Edgar Tupët-Thomé. Quand le courage se fait témoignage.