Tantôt laïc, tantôt église, le Panthéon abrite à la faveur des aléas de l’Histoire une remarquable série de toiles marouflées illustrant la vie de Jeanne d’Arc. À l’occasion des fêtes johanniques d’Orléans célébrées le 8 mai, retour sur cette commande empreint autant de spiritualité que de patriotisme.
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Au début de la Troisième République, après un siècle de guerre, le pouvoir politique veut encourager le patriotisme des Français par l’utilisation d’images qui relatent des épisodes glorieux de la France. Ainsi, en 1873, Philippe de Chanevrières, directeur du musée des Beaux-arts de Paris est chargé par le président de la République, Patrice de Mac Mahon, de réaliser des peintures murales au Panthéon, ancienne église Sainte-Geneviève.
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Pour encourager ce patriotisme, les grands épisodes de l’Histoire de France sont mobilisés, tous siècles confondus. On exalte ainsi la vie de sainte Geneviève, des rois de France, mais aussi des personnalités politiques et religieuses. Ces épisodes doivent avoir un but précis : refléter les moments clés de l’Histoire de France qui ont participé à la construction de la Nation. Les peintures, principalement marouflées, vont être réalisées entre 1874 et 1922 et seront confiées à une douzaine d’artistes. Parmi elles, un grand cycle sur la vie de Jeanne d’Arc exécutées par l’artiste Jules Eugène Lenepveu. Ainsi, depuis le XIXe siècle, Jeanne protège les grands Hommes de la Nation qui reposent aujourd’hui au Panthéon.
Pour découvrir les peintures de Jules Eugène Lenepveu, cliquez sur le diaporama :
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