Le pape François s’est exprimé ce 28 avril devant les 700 participants à la quatrième conférence sur la médecine régénérative. L’occasion pour le souverain pontife de rappeler que dans la recherche médicale, tout ce qui est techniquement possible n’est pas nécessairement « éthiquement acceptable ».
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L’un des « principes fondamentaux » de la recherche médicale est que tout ce qui est techniquement possible, « n’est pas éthiquement acceptable », a déclaré le pape François aux 700 participants de la 4e conférence sur la médecine régénérative. Le pontife les a reçu ce 28 avril 2018 dans la salle Paul VI au Vatican en présence du cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture.
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Les recherches scientifiques ont permis la découverte et la diffusion de nouveaux traitements, a salué le pape François. Il a notamment rappelé les avancées significatives dans le « délicat problème » posé par les maladies rares, auto-immunes ou neurodégénératives.
Ainsi la connaissance progresse au même rythme que les moyens et les technologies à disposition, a souligné le pape, permettant même désormais de modifier notre ADN. Dans ce contexte, il devient donc « crucial » qu’augmente aussi notre « conscience de la responsabilité éthique ».
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L’Église, a-t-il affirmé, « loue » les efforts de recherche et d’application destinés au soin des personnes souffrantes. Elle rappelle toutefois que « l’un des principes fondamentaux » est que « tout ce qui est techniquement possible n’est pas éthiquement acceptable ». Les sciences, comme toute activité, doivent respecter certaines limites pour le bien même de l’humanité : la vraie mesure du progrès, a déclaré le pape François citant le bienheureux Paul VI, est « le bien de chaque homme et de tout l’homme ».
Dans cette optique, il faut réfléchir à la santé humaine dans « un contexte plus large ». En la considérant en rapport avec la recherche scientifique, mais aussi avec son environnement. Dans ce processus, le successeur de Pierre a demandé d’inclure en priorité ceux dont les difficultés sociales et culturelles rendent leur état de santé et leur accès aux soins « précaires ».