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De nombreux pèlerinages, organisés par les diocèses ou divers mouvements d’Église, dépendent de la SNCF. Ils sont cruellement touchés par les actuelles grèves de la SNCF. Médecin généraliste, Alain Baty s'en est fait l'écho sur la page Facebook de l’Association des présidents d’hospitalités francophones qu'il préside, s'exprimant au nom « de ceux qui n’ont plus le droit de grève […] les personnes malades et handicapées »
En effet, même si de nombreux diocèses ont choisi de se déplacer en cars, beaucoup de pèlerins voyagent en train, profitant d’un contrat signé conjointement par la SNCF, le sanctuaire de Lourdes et les organisateurs de pèlerinages. Contrat qui prévoit, en principe, une solution de secours en cas de dysfonctionnement. Mais pas forcément en pratique. Or, les organisateurs peuvent difficilement envisager de bouleverser leurs plans à la dernière minute.
« J’en appelle à l’humanité des grévistes de la SNCF »
« Pour l’instant, malgré mes requêtes auprès des syndicats, nous n’avons pas de train » précise Alain Baty au quotidien La Croix. Dans sa lettre, le médecin attire pourtant l’attention des cheminots sur la difficulté de modifier une organisation dont la logistique nécessite une organisation précise. « Nous accompagnons des personnes malades, dépendantes ou âgées. Il nous est impossible de modifier nos dates, prévues depuis un an », confie celui qui en appelle « à l’humanité des grévistes de la SNCF ».
Le praticien mayennais n’est pas le seul à déplorer les conséquences d'une grève dont ils se gardent bien de juger le bien-fondé. Ainsi, une jeune femme, Anne Gaillard, s’adresse elle aussi à la SNCF sur sa page Facebook : « Je pleure d'imaginer ma chère Simone du haut de ses 90 ans, économisant sa petite retraite, et qui ose demander année après année “encore une petite dernière fois”. Je pleure d'imaginer Thérèse, isolée, pour qui ce pèlerinage a un goût de vacances en famille. Car oui, Lourdes, c'est une grande famille. […] Chère SNCF, le pouvoir est entre tes mains et tu ne le sais que trop bien ! Alors, s'il te plaît, change mes larmes de tristesse en larmes de joie. Ouvre tes gares aux trains de pèlerinage ».