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Comment sortir de sa zone de confort ?

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Fanny Leroux - publié le 17/03/18 - mis à jour le 05/03/23
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Situations voulues ou forcées, il n’est pas toujours facile de sortir de ses habitudes qui rassurent. Voici quelques clés afin de se préparer au changement sans avoir peur de l'inconnu.

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Dans des vies bien cadrées et parfois un peu trop rassurantes, il se peut que vous ayez envie de changement. Pourtant, malgré tous les "j’aimerais..." et les "je vais essayer...", l’étape entre la parole et l’action semble encore être une épreuve. C’est ce qu’on entend par l’expression "sortir de sa zone de confort", qui consiste à se défaire de certaines habitudes de vie au profit de nouvelles. Cela revient souvent à devoir dépasser une période de panique en pratiquant un apprentissage.

On se dit que la nouveauté et l’inconnu font peur, pourtant l’humain sous-estime parfois ses capacités d’adaptation. Pourquoi est-ce si dur de vivre certains changements ? Cela a-t-il un intérêt, est-ce nécessaire ? Comment bien vivre ces périodes charnières ? Autant de questions éclaircies avec un expert du bien-être, Stanislas Mahieux, coach professionnel en développement personnel.

Pourquoi est-ce difficile ?

Notre vie est ponctuée d’étapes diverses et variées durant lesquelles nous sommes soumis à différents changements. Au fur et à mesure, il est normal de prendre des habitudes et des repères. Cependant, il arrive que nous ressentions de la lassitude, des envies d’"autre chose". Malgré la volonté et la motivation, il semble difficile de sortir de sa zone de confort et d’en repousser ses limites. Beaucoup de monde explique ça par l’idée qu’on a peur de l’inconnu. Stanislas Mahieux corrige, en expliquant qu’il s’agit en fait d’une peur du "connu".

En effet, ce qui nous fait peur, c’est ce dont nous avons connaissance : les risques d’échec personnel, professionnel, financier... les enjeux sont nombreux. Il est possible que nous ayons entendu parler de personnes pour qui cela s’est mal passé et c’est le risque que cela nous arrive qui nous effraie. "Il n’y a pas de performance sans préparation", affirme ce coach professionnel. Cependant, dans la préparation, il faut également penser à trier les informations, notamment à ne pas s’identifier dans chaque histoire que nous entendons, au risque de ne plus oser oser !

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Shutterstock

Quels sont les intérêts ?

Après tout, pourquoi chercher à changer quelque chose ? Bien entendu, certaines personnes ne ressentent pas le besoin de changement et l’essentiel est d’être heureux et satisfait. Pourtant, se lancer de temps en temps des petits défis et dépasser des limites que nous nous sommes fixées permet de refaire un point sur nos priorités. Ce que je vis au quotidien est-ce vraiment ce que je souhaite ? Le fais-je par obligation, systématisme ? Cela nécessite un retour sur les bases de ce qui nous rend heureux et bienveillant avec les autres. Il est important de rappeler que sortir de sa zone de confort est un comportement inné, les enfants le font constamment. En effet, ils vont à la découverte de leur environnement et des autres sans aucune crainte, testant tous les jours de nouvelles choses. L’intérêt est donc clairement l’apprentissage, l’ouverture d’esprit, la multiplication voire la découverte de compétences et souvent, l’amélioration des échanges avec les autres et de la disponibilité, ayant une meilleure connaissance de soi-même. La confiance en soi se développe aussi au fur et à mesure que l’on se débarrasse de ses peurs.

Comment procéder ?

1Identifier les problèmes

La première étape, selon tous les professionnels, est de réussir à reconnaître les problèmes ou défis que l’on veut surmonter. L’idée est de faire le point sur ce qui ne convient plus et ce que l’on aimerait changer, se fixer des objectifs et identifier la raison de notre envie de changement.

2Se connaître

Ensuite, il est important d’avoir une certaine connaissance de soi. Qu’est-ce qui me fait peur ? Pourquoi ? Comment est-ce que je réagis habituellement face à un souci ? Dans quelle mesure est-ce que je m’autorise à agir ? Cela permettra d’établir un plan d’action adapté. En effet par exemple, certains préfèreront agir en sachant qu’ils ont un plan B. D’autres craindraient, en ayant un plan de secours, de se reposer inconsciemment dessus ; et sont plus motivés par la croyance de l’absence de filet de secours.

Il s’agit également de faire le point sur ses propres valeurs : ce que j’envisage respecte-t-il mes principes, ma foi ? Ai-je les ressources et les compétences ? Il est primordial de connaître son propre rythme et de se fixer ainsi de nouvelles limites réalistes et non inatteignables.

3Se libérer des jugements

Un des autres moyens de se libérer de sa zone de confort est de faire la part des choses et se libérer des jugements personnels et du regard des autres. Cela peut ainsi éviter les comportements automatiques, soumis à la pression des sociétés, des opinions de chacun, nous faisant perdre peu à peu notre identité propre et notre disponibilité pour les autres. Ceci constitue un des apprentissages relatif à ce changement que l’on entreprend. Peu à peu, on arrive de mieux en mieux à se détacher du regard des autres, on réapprend ainsi à mieux se connaître soi-même mais également, à avoir un regard moins jugeur sur autrui.

4Agrandir sa zone de confort

Au final Stanislas Mahieux conclut qu’il ne s’agit pas tant de sortir de sa zone de confort, mais de l’élargir, en ne perdant ainsi pas les premières acquisitions. Or bien souvent, les gens ont peur de perdre ce qu’ils ont déjà. Pourtant, en osant prendre de nouveaux risques, on agrandit ses connaissances, ses compétences, ses capacités relationnelles, sans pour autant perdre ce que l’on avait obtenu jusque là. De plus, au-delà de la confiance en soi, rappelons-nous que nous sommes constamment sous la protection du Seigneur :

"Dieu, le rocher qui m’abrite, mon bouclier, la force qui me sauve, ma citadelle, mon refuge, mon sauveur, tu me sauves de la violence !" (1S 22, 3).

Raison de plus pour tenter parfois de relever même les plus petits défis ! Si l'on fait des petites découvertes en expérimentant des choses nouvelles, on réalise alors que le changement n'est pas une chose négative.

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