81% des dirigeants chrétiens estiment que 2018 sera bonne pour leur entreprise et que la situation de la France va s’améliorer sur les douze prochains mois, d’après le baromètre de confiance des EDC publié aujourd’hui. Décryptage.
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« L’optimisme est la foi des révolutions », a écrit l’académicien français Jacques Bainville. Les dirigeants chrétiens seraient-ils donc des révolutionnaires ? 81% d’entre eux pensent que l’année 2018 sera bonne pour leur entreprise et que la situation économique de la France va s’améliorer sur les douze prochains mois, révèle le baromètre de confiance des EDC publié ce 14 mars. « L’année dernière, ils n’étaient que 40% à penser que la situation allait s’améliorer et ils n’étaient que 14% en 2014 ! », souligne Nicolas Masson, dirigeant du cabinet PRAGMA qui a réalisé cette enquête.
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Pour Laurent Bataille, président des EDC, ce souffle de confiance s’explique par « un alignement des planètes » : « La reprise de l’activité en Europe et dans le monde s’accompagne en France d’un effet Macron qui bouge les lignes… et qui plait certainement aux chefs d’entreprises », affirme-t-il.
Les dirigeants portés par leur espérance chrétienne
Réalisé pour la cinquième année consécutive, ce baromètre s’est intéressé à la manière dont les dirigeants vivaient leu foi et comment elle impactait leur manière de manager. Plus de la moitié des personnes interrogées (51%) ont ainsi déclaré avoir une foi « qui oriente leur vie ». Pour 97% d’entre eux, la foi se nourrit par « des rencontres avec d’autres ». « Les résultats de notre baromètre annuel montrent que les membres EDC ne sont pas plus optimistes que les autres dirigeants, mais qu’ils sont portés par leur espérance chrétienne », insiste Laurent Bataille.
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À noter également que si 88% des sondés soulignent être « connu(e) comme chrétien(ne) dans l’entreprise », 71% des répondants précisent que parler de sa foi dans le cadre professionnel est « possible mais pas évident » (c’est « vraiment un problème » pour 7%).