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Quelle différence entre confession, réconciliation et pénitence ?

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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 10/03/18
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Ensemble ces trois mots constituent le “Sacrement de Pénitence et de Réconciliation”. Sa finalité est le « retour à Dieu ». Mais chacun des termes “confession”, “réconciliation” et “pénitence”, a un sens bien précis.Confession, réconciliation, pénitence… chacun de ces mots peut d’une certaine façon être utilisé pour désigner le “Sacrement de Pénitence et de Réconciliation”, nom officiel donné depuis le concile Vatican II (1962), à ce septième sacrement. Il est signe comme les autres – baptême, Mariage, Ordre, Confirmation, Eucharistie, Malades – du don gratuit de Dieu.


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Son objectif : que Dieu puisse pardonner les péchés aux pénitents. Mais chacun de ces mots ne saurait à lui seul exprimer de manière adéquate ce sacrement dans sa totalité. Car chacun renvoie à un aspect doctrinal et un sens bien précis dont le pouvoir est de transformer le pénitent spirituellement et humainement. Pour réaliser une conversion qui apporte à la fois le pardon de Dieu et la réconciliation avec les frères et sœurs dans la foi, il faut qu’il y ait toutes les parties du sacrement : reconnaissance de l’amour fidèle de Dieu, d’une rupture d’alliance causée par notre attitude ; imploration du pardon de Dieu et volonté de réparation de la faute commise :

La confession consiste à “avouer” ses péchés devant un prêtre (confession privée) ou devant les autres (confession publique). Celle-ci exige un examen de conscience préalable, une disponibilité intérieure, pour reconnaître au plus profond dans quelle mesure on a fait ou suscité le bien et résisté au mal dans ses attitudes et pensées quotidiennes. Et comme la confession n’a de sens qu’accompagnée de repentir, il est nécessaire que le pénitent y arrive avec des regrets sincères. Il dira alors au prêtre en arrivant : “Bénissez-moi, mon père, parce que j’ai péché”.  La bonne disposition d’esprit est très importante, car le prêtre, pendant la confession, écoutera, et tentera de déterminer où il doit mettre le doigt pour mieux accompagner sa démarche de pénitent, et ainsi le faire réfléchir à ses propres fautes de manière adéquate.

La réconciliation est une grâce de Dieu qui pardonne au pécheur repentant et le réintroduit dans sa paix, grâce au Christ mort et ressuscité, en qui tous les péchés sont pardonnés. C’est revenir à la communion avec Dieu par la conversion. Dieu donne au pécheur l’amour qui réconcilie avec l’Église et avec ses frères. Lors de cette réconciliation, sont pardonnés les péchés graves qui ne sont pas pardonnés par le simple repentir, et le pénitent ravive les forces spirituelles dont il a besoin pour vivre en chrétien.



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La pénitence c’est “implorer” le pardon de Dieu, c’est vouloir “réparer la faute commise. Elle est signe d’un changement d’orientation, signe de conversion. Signe que l’on veut changer de vie et se laisser conformer à l’Evangile (esprit et cœur). La pénitence sacramentelle est le résultat naturel d’une démarche de repentance. Elle implique “douleur et aversion vis-à-vis des péchés commis, ferme propos de ne plus pécher à l’avenir et confiance dans le secours de Dieu. Elle se nourrit de l’espérance en la miséricorde divine”. Le pénitent est alors invité à formuler un acte de contrition :

“Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous
avoir offensé parce que vous êtes infiniment
bon et que le péché vous déplaît. Je prends la
ferme résolution, avec le secours de votre
sainte grâce, de ne plus vous offenser et de
faire pénitence”.


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