Dans une interview fleuve publiée ce jeudi dans l’hebdomadaire Le Point, Bernard Tapie, qui a révélé sa maladie à l’automne, se confie longuement sur son cancer, la mort, ses affaires… et plus inattendu, sa foi.
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Son cancer, Bernard Tapie l’a découvert un peu par hasard. N’arrivant plus à déglutir correctement, il passe une batterie de tests. En juin 2017, le verdict tombe : l’homme d’affaires est atteint d’un cancer. Quelques semaines après une lourde opération pour soigner son cancer de l’estomac et de l’œsophage, il se confie dans un long entretien au Point où il aborde sa maladie bien sûr, mais aussi la mort, sa vision de la vie et sa foi.
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« Personne n’échappe au coup de tonnerre. Le cancer, ça veut dire la mort », affirme-t-il en décrivant un long « parcours du combattant » et une chimiothérapie « très dure, très, très dure ». S’il reconnait que les effets de l’opération sont très violents, il insiste, encore et toujours, sur sa volonté de se battre : « J’ai plein de projets dans la tête et, si la chimio ne me met pas KO, j’ai bien l’intention de continuer ».
“Chaque jour qui se lève, c’est une fête !”
Une combativité qui va de pair avec sa relation à la mort… et à Dieu. « J’ai une relation assez simple avec tout cela », confie-t-il. « D’abord parce que je suis croyant. Ma relation à la mort est lucide et décomplexée, sans crainte et sans peur ».
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Un conseil pour la route ? « Quand tu as la santé et qu’autour de toi ils l’ont aussi, putain, chaque jour qui se lève, c’est une fête ! C’est une vraie fête ! Va au boulot heureux. Les ennuis que tu as depuis avant-hier, tu t’en fous, excuse-moi mais tu t’en fous vraiment ! La vie est trop belle. Mais n’attends pas d’avoir perdu la santé pour te rendre compte qu’elle est essentielle ».