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Peut-on se ménager quelques pauses pendant le Carême ?

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Vianney de Villaret - publié le 07/03/18
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Mi Carême, dimanche... Connaissez-vous les petits prétextes des chrétiens pour se ménager quelques pauses pendant les 40 jours du Carême ?

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Le Carême est pour les chrétiens une période pendant laquelle ils vont faire grandir leur relation avec Dieu et réaliser un point sur le superflu qui encombre leurs vies. Une façon pour eux de laisser plus de place à la prière et aux autres. Afin d'y arriver ils se fixent un "effort de Carême" qui peut être d'avoir des attentions délicates, faire une pause d'alcool, se passer de cigarettes, arrêter de critiquer, se priver d'une gourmandise, etc.

Il est parfois dur pour ceux qui vivent le carême de s'y tenir. Certains se font donc les spécialiste des "pauses" possibles. Il n'est pas question de vivre à moitié son Carême mais de s'arrêter pour mieux repartir. Ainsi les dimanches ne sont pas compris dans le Carême. L'effort de Carême peut s’interrompre si celui-ci n'est pas le changement d'une mauvaise habitude ou si il n'est pas trop dur de s'y remettre.

Les plus malins auront repéré que cette trêve commence dès le samedi soir. En effet, d'après la Présentation générale de la Liturgie des Heures disponible sur le site du Service National de la liturgie : "L'office du dimanche commence aux premières vêpres (office du samedi soir) où tout est pris au psautier, sauf ce qui est assigné comme propre" et "quand une fête du Seigneur se célèbre le dimanche, elle a ses premières Vêpres propres (office de la veille au soir)" (n°204-205). Les chrétiens n'ont d'ailleurs pas besoin d'y mettre un terme après l'office du dimanche soir car il s'agit des "secondes vêpres" c'est à dire de la liturgie du même jour. Au delà de l'assouplissement possible du Carême, certains verront dans cette "dérogation" une façon de mieux découvrir la liturgie des heures ?

Le père Olivier Barnay, curé de la paroisse de Pont-De-Veyle, dans le diocèse de Belley-Ars souffle auprès d'Aleteia un autre temps susceptible de représenter une pause dans le Carême des chrétiens : celui des Solennités. Il s'agit des grandes fêtes de la communauté chrétienne. Il faut noter en cette période de Carême la fête de la chaire de saint Pierre Apôtre à Rome le 22 février, la solennité de Saint Joseph le 19 mars et la solennité de l'Annonciation qui est habituellement le 25 mars. Mais attention, en 2018, la date de l'Annonciation tombe le dimanche des Rameaux et est pour l'occasion renvoyée au 9 avril... après Pâques donc et le Carême.

La "mi-Carême" est sans doute le moment le plus connu et attendu pour marquer un temps d'arrêt toute en mangeant des crêpes et des beignets. Toutefois, c'est celui qui est le moins "spirituel" mais plus culturel. Il s'agissait à l'époque de consommer les oeufs des vingts précédents jours avant de recommencer le jeûne. Aucune trace donc dans le calendrier liturgique. Toutefois, le dimanche de carême qui suit est appelé le dimanche de Latere c'est à dire « se réjouir » et qui est marqué par une tonalité plus festive. Le prêtre porte à cette occasion un vêtement rose pour marquer le cheminement vers la Résurrection.

Il se murmure également que le jour de sa fête ou lorsque nous fêtons le saint patron d'une institution ou d'une école s'autoriser quelques plaisirs serait possible. Plus globalement il s'agit de goûter à la joie de la Résurrection du Seigneur les jours de "pause" et ainsi mieux continuer notre chemin de conversion.

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