La crise alimentaire qui touche le Venezuela se fait ressentir dans toutes les régions du pays. Au point de priver une partie des catholiques de l’Eucharistie.
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La raréfaction de certaines denrées alimentaires pourrait avoir des conséquences inattendues au Venezuela. Café, sucre, lait en poudre ont déserté les rayons du supermarché au même titre que la farine de blé. Au point, que la pénurie d’hostie guette.
Dimanche 25 février dernier déjà, il en manquait dans la principale église de l’État de Mérida située dans les Andes vénézuéliennes, selon le média colombien Blu Radio. Des fidèles n’ont pas pu recevoir la sainte Communion lors du deuxième dimanche de Carême, les religieuses n’ayant pas pu fabriquer le pain de la communion. Les prêtres sont allés jusqu’à exhorter les fidèles « à apporter de la farine aux religieuses qui préparent les hosties ». En attendant, « l’hostie est divisée en deux afin que les gens puissent consommer la communion », explique le prêtre d’une des paroisses de la région, père Edward Molina.
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En cause, la crise alimentaire qui perdure depuis deux ans au Venezuela. Conséquence d’une large crise économique, de la nationalisation des entreprises et surtout des restrictions à l’importation de produits. D’après La Croix, qui cite le journal vénézuélien El Nacional, de simples “morceaux de pain” seraient parfois distribués lors des offices. Si la situation venait à perdurer et si les hosties venaient à complètement disparaître, le célébrant envisage de pratiquer la “communion spirituelle”, une prière “où l’on demande au Seigneur d’être présent spirituellement”, à défaut de pouvoir avoir la présence réelle.
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