Satoko Kitahara, Marcello Labor, Kateri Tekakwitha, Charles Lwanga. Ces hommes et ces femmes en quête de sens finirent par consacrer leurs vies au Christ.
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Saint Paul, par la soudaineté et la force de sa conversion, est devenu l’une des figures majeures du christianisme. Celui qui persécutait les chrétiens devint l’un des apôtres les plus zélés du Christ après l’avoir rencontré sur la route de Damas.
Comme lui, de nombreuses personnes qui ne connaissaient pas Jésus furent bouleversés par leur rencontre avec Lui, au point de voir leurs vies transformées. Voici quatre exemples d’hommes et de femmes qui, s’étant convertis, “laissèrent tout et le suivirent” (Lc 5, 11). Ces exemples de conversions et de foi peuvent être des sources d’inspiration pour ceux qui ont toujours connu le Christ et dont la foi peut avoir parfois tendance à “tiédir”.
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Vénérable Satoko Kitahara (1929-1958)
Née dans une famille aristocratique japonaise, Satoko Kitahara fut élevée dans la religion shintoïste. Après la Seconde Guerre mondiale, elle ressentit un grand vide à l’intérieur d’elle-même et chercha à le combler. Elle rencontra alors des missionnaires espagnoles qui la marquèrent profondément. Elle décida de se convertir à l’âge de 20 ans, et consacra sa vie au service des pauvres et à l’enseignement du catéchisme auprès des enfants, afin qu’eux puissent connaître le Christ dès leur plus jeune âge.
Vénérable Marcello Labor (1890-1954)
Né de parents juifs en Italie, Marcello suivit des études de médecine à l’université de Vienne, en Autriche. Il y rencontra sa femme qu’il épousa selon le rituel juif. Au cours de la Première Guerre mondiale, il fut enrôlé comme médecin dans l’armée italienne. Sa femme et lui se convertirent au christianisme au début de la guerre, en décembre 1914, et eurent trois enfants. Après la guerre, Marcello s’installa avec sa famille en Croatie et ouvrit une clinique pour soigner les plus pauvres. Suite à la mort de sa femme en 1934, alors que ses enfants étaient déjà adultes, cet homme engagé décida de devenir prêtre. Mais souffrant de ses origines juives, il fut d’abord exilé par les nazis puis arrêté sous le régime communiste de Tito. Il put retourner à Trieste en 1947 où il fut nommé directeur spirituel au séminaire puis curé de la cathédrale et enfin recteur du séminaire épiscopal.
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Sainte Kateri Tekakwitha (1656-1680)
Originaire de la tribu amérindienne des Mohawk, Katheri perdit toute sa famille à l’âge de quatre ans lorsqu’une épidémie de petite vérole toucha la région de 1661 à 1663. Adoptée par son oncle et sa tante, elle fut contrainte au mariage mais refusa pour se consacrer à Jésus, qu’elle avait appris à connaître par le biais des missions jésuites installées non loin. Elle fut baptisée le jour de Pâques de l’année 1676, et reçut le nom de Kateri en l’honneur de sainte Catherine de Sienne.
Saint Charles Lwanga (1860-1886)
Originaire du royaume Buganda dans le sud de l’actuel Ouganda, Charles entra à la cour du chef Mawulugungu. Devant se rendre plusieurs fois à la capitale du royaume, il y rencontra des missionnaires qui lui parlèrent de Jésus pour la première fois. Il se convertit et reçut le baptême. À la mort du chef Mawulugungu, Charles, reconnu autant pour ses qualités morales que physiques, fut nommé chef des pages à la cour du roi Mwanga II. Celui-ci se mit à martyriser férocement les chrétiens. Sachant qu’il allait être exécuté, Charles baptisa ceux qui avaient commencé leur catéchuménat, avant d’être brûlé vif le 3 juin 1886. Charles Lwanga et ceux qui moururent à ses côtés furent canonisés en 1964 par le pape Paul VI. Aujourd’hui, lui et les autres martyrs de l’Ouganda font l’objet d’une dévotion toute particulière en Afrique, où de nombreux établissements scolaires et paroisses sont placés sous sa protection.