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Le pape François a commencé ce 18 février à Ariccia, près de Rome, une semaine d’exercices spirituels avec les responsables de la Curie romaine. L’occasion de redécouvrir, et pourquoi pas d’essayer, les fameux exercices spirituels de saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus. (Article publié le 17 juillet 2017 et mis à jour le 19 février 2018)
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Les exercices spirituels que saint Ignace de Loyola transmit à l’Église universelle sont des méditations visant à ouvrir son cœur sur sa propre vie, ses défauts, sa condition de pécheur et sur l’amour de Dieu pour les hommes. Ils ont pour but d’apprendre à utiliser au mieux le don de liberté qui nous a été fait, en opérant des choix de vie en accord avec la volonté divine, ce qui constitue toute la profondeur de la vie chrétienne.
Cinq phases de méditations
Ces exercices se déroulent, selon l’exemple de saint Ignace, sur quatre semaines passées dans le silence et le recueillement propres à la prière. Cependant, aujourd’hui, l’usage est de les travailler sur une semaine, en appliquant par jour les méditations hebdomadaires. En réalité, cette adaptation est aléatoire et le temps de méditation de chaque exercice doit s’adapter au cheminement intérieur de chacun.
Il y a donc cinq phases de méditations : le première consiste à réfléchir sur sa condition de pécheur pardonné ; la deuxième réfléchit sur la vie privée et la vie publique de Jésus, jusqu’au dimanche des Rameaux pour prendre en pleine conscience la décision de vivre en suivant l’exemple du Fils de Dieu ; la troisième médite de la même façon sur l’agonie et la mort du Christ ; la quatrième enfin contemple Jésus ressuscité et le renouveau qu’Il opère dans les cœurs des hommes en ayant vaincu le péché.
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La dernière phase est un abandon total et joyeux à la volonté du créateur, où l’on prononce ces mots :
« Prends Seigneur et reçois toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté, tout ce que j’ai et possède. Tu me l’as donné : à Toi, Seigneur, je le rends. Tout est tien ; disposes-en selon ton entière volonté. Donne-moi ton amour et ta grâce. C’est assez pour moi ».
Quels en sont les fruits ?
Le pape Pie XI s’exprimait ainsi pour exhorter l’Église entière à se sentir concerné, chacun à son niveau, par ces exercices : « C’est un code très parfait, dont tout bon soldat du Christ doit se servir… Car tout y est disposé avec tant de sagesse, tout est en si étroite coordination que, si l’on n’oppose pas de résistance à la grâce divine, les Exercices renouvellent l’homme jusque dans son fond et le rendent pleinement soumis à la divine autorité » (Lettre Apostolique du 3 décembre 1922). Il disait encore : « C’est le code le plus sage et le plus universel du gouvernement des âmes dans la voie du salut et de la perfection, une source intarissable de la piété la plus haute et la plus solide, un puissant stimulant et une directive avisée pour se réformer soi-même et atteindre les sommets de la vie spirituelle” (Encyclique Mens Nostra).
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Ces exercices mis à la disposition de chacun ont donc pour but de remettre un peu d’ordre dans la vie de celui qui les suit, et d’apprendre à replacer Dieu avant toute chose, pour vivre pleinement un idéal chrétien. Qu’ils durent cinq ou quarante jours, qu’ils soient ceux d’un religieux habitué ou ceux d’un homme en voie de conversion, saint Ignace disait de ses exercices qu’ils « seront toujours un moyen des plus efficaces pour la régénération spirituelle du monde et pour sa juste orientation vers Dieu ».