Alors que les États généraux de la bioéthique ont débuté ce 18 janvier en vue d’une révision des lois de bioéthique, la Conférence des évêques de France (CEF) ont lancé leur propre site afin d’expliquer les enjeux des nombreux sujets abordés lors de ces États généraux.
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“L’Église a toujours été présente aux débats qui touchent, d’une façon ou d’une autre, à la dignité de la personne humaine”, rappelle la Conférence des évêques de France (CEF) qui vient d’ouvrir son propre espace, eglise-bioethique.fr, afin de présenter les enjeux des nombreux sujets abordés lors des États généraux de la bioéthique qui ont débuté ce 18 janvier.
Technique et éthique
“Depuis quelques décennies, une nouvelle “question sociale” a émergé en lien avec le développement des biotechnologies dans la mesure où elles risquent de forger une certaine conception de l’homme et de la société. Tout en encourageant les progrès des sciences biomédicales qui ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques, l’Église invite à un discernement, rappelle ainsi la CEF. Il s’agit d’interroger le sens même de ces progrès d’autant qu’ils élargissent sans cesse le champ des possibles ; la question peut ainsi se poser en ces termes : tout ce qui est techniquement possible est-il recevable du point de vue éthique ? En d’autres termes, quelles sont les limites à fixer aux progrès de la biotechnologie ?”
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L’idée de ce site remonte à mars 2017. À l’issue de leur Assemblée plénière d’automne, les évêques de France ont lancé un groupe de travail “Église & bioéthique”, placé sous la responsabilité de Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes. Ce groupe de travail a proposé une organisation afin que les catholiques puissent débattre entre eux.
Tous ces échanges ont permis à ce groupe de travail d’élaborer dix fiches “apportant chacune des éclairages sur les enjeux éthiques et scientifiques posés par les différents thèmes de ces États généraux de la bioéthique”. Concrètement, sont abordés les thèmes suivants : la thérapie génique germinale, le don d’organes, le diagnostic prénatal, la fin de vie, l’assistance médicale à la procréation, l’intelligence artificielle, les interactions biologie-psychisme, l’utilisation des biotechnologies, la recherche sur l’embryon humain et la gestion pour autrui.
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