Le Saint-Siège a rendu public cette semaine l’excommunication d’un prêtre en Australie.À l’issue d’une longue enquête, un prêtre originaire du Nigéria officiant dans la paroisse Stella Maris, à Maroochydore, dans le Queensland en Australie, a été excommunié. Le Père Ezinwanne Igbo avait rompu le secret de la confession.
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Les faits remontent à 2016 et ont donné lieu à une enquête sur la base d’une douzaine de plaintes contre le prêtre. L’excommunication, automatique dans ce cas, a été approuvée par le Saint-Siège, d’après un communiqué de l’archevêché de Brisbane dont dépend la paroisse. Le Saint Siège a demandé à ce que cette sanction prévue par le droit canon soit rendue publique.
Une rémission possible
La sentence prévoit que le prêtre ne peut plus participer à une prière publique, ni célébrer ou recevoir les sacrements. Elle peut cependant être levée par le Souverain pontife, et lui seul, à la demande du prêtre. L’archidiocèse a demandé aux fidèles de prier pour tous ceux qui ont souffert de cette situation.
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Le secret de la confession est le seul à être absolu, selon le code de droit canonique (canon 983). Ce droit ne souffre pas d’exceptions. La levée du secret de la confession figurait parmi les 189 demandes du rapport de décembre 2017 sur les crimes de pédophilie commis en Australie. A cet égard, l’archevêque de Brisbane, Mgr Mark Coleridge, a également demandé un jeûne spécial de trois jours pendant le Carême, du 14 au 16 février, en “réparation” pour les victimes d’abus sexuels sur enfants.
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