Contrairement aux idées reçues, les fakes news ne sont pas un phénomène récent. La preuve ? Le livre de la Genèse en contient une…
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« Le serpent dit à la femme : “Alors, Dieu vous a vraiment dit : vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin ” La femme répondit au serpent : “Nous mangeons les fruits des arbres du jardin. Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez””. Le serpent dit à la femme : “Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal”. Quel lien pourrait-il y avoir entre ce passage du livre de la Genèse et l’un des maux dont souffre la société aujourd’hui ? Le pape François a donné la réponse aujourd’hui : il s’agit des fake news, ces informations délibérément fausses ou truquées qui circulent et émanent d’un ou plusieurs médias, d’organismes et d’un individu.
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C’est à l’occasion de la 52e journée mondiale des communications sociales ce 24 janvier que le souverain pontife s’est exprimé sur le sujet des fake news. Selon lui, la propagation de ces fausses informations répond à un objectif : « influencer les choix politiques et favoriser des gains économiques ». Poussant plus loin la réflexion, le pape François pointe du doigt l’enjeu qui se cache derrière : « Notre avidité ». Les fake news deviennent ainsi souvent virales et se répandent rapidement en raison de leur emprise sur « l’avidité insatiable qui s’allume facilement dans l’être humain ».
Un journalisme qui « se laisse purifier par la vérité »
À chacun d’être vigilant et attentif afin de savoir démasquer ce qu’il définit comme « la logique du serpent », capable de se dissimuler partout et de “mordre” comme dans le Livre de la Genèse où il affirme à Ève que croquer dans le fruit défendu fera d’elle et d’Adam « des dieux, connaissant le bien et le mal ». Au commencement de l’humanité, souligne le Pape, le serpent est donc l’auteur de la première fake news. Celui qui est responsable par devoir d’informer, c’est-à-dire le journaliste, doit permettre de mettre fin à la propagation de ces fausses informations en pratiquant un journalisme fait « par des personnes pour des personnes ». Le pape François souligne ainsi l’importance d’un journalisme qui « se laisse purifier par la vérité ».
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