Le successeur de Pierre est revenu sur le mariage en plein vol qu’il a célébré, lors de la traditionnelle conférence de presse qui a conclu son voyage apostolique au Chili et au Pérou.
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« L’un de vous m’a dit que j’étais un peu fou d’avoir fait une chose pareille ». Lors de la conférence de presse que le pape François accorde traditionnellement à l’issue de chacun de ses voyages apostoliques, il est revenu sur le mariage religieux de deux membres d’équipage qu’il a célébré en plein vol dans l’avion qui l’emmenait au nord du Chili. « Le monsieur, l’homme, était sur le vol précédent. Elle n’était pas là. […] On a parlé de la vie, de ce que je pensais de la vie, la vie de famille. Il parlait, ce fut une belle conversation. Le jour suivant, ils étaient tous les deux [sur le vol]. Quand nous avons pris les photos, ils m’ont dit ceci : « Nous étions sur le point de nous marier à l’Église, nous étions déjà mariés civilement mais le jour d’avant – on voit qu’ils venaient d’une petite ville – l’église s’est écroulée à la suite d’un tremblement de terre. Il n’y a pas eu de mariage », a-t-il expliqué.
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Très simplement, le couple lui a fait part de la rapidité avec laquelle le temps est passé et de la difficulté à prendre le temps de “bien faire les choses”. “Et oui, on le fera demain [le mariage] ou après-demain. La vie s’écoule. Arrive une fille, puis une autre fille, mais « nous avons toujours eu cela dans notre cœur : nous, nous ne sommes pas mariés… ». Je les ai interrogés un peu ! Et là, les réponses étaient claires, « pour toute la vie ». Et je leur ai demandé : « Mais comment savez-vous tout cela ? Vous avez une bonne mémoire, j’ai demandé, c’est le catéchisme ?”. “Non, non, nous avons fait les cours de préparation au mariage pour ce moment-là ».
« Les sacrements sont faits pour les hommes. Toutes les conditions étaient claires. Et pourquoi ne pas faire aujourd’hui ce que l’on peut faire, non ? On le reporte à demain, mais demain… cela aurait pris dix ou huit ans de plus. Voilà la réponse : j’ai jugé qu’ils étaient préparés, qu’ils savaient ce qu’ils faisaient », a conclu le souverain pontife.
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