Pourquoi la souffrance ? Pour appréhender cette question e père Nathanaël Garric, membre de la communauté de l’Emmanuel et responsable du secteur Jeunes d’Aix-en-Provence, donne dans une petite vidéo des éléments qui aident à entrer dans le mystère de la souffrance.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
“Si je fais l’expérience du mal, c’est que Dieu n’existe pas” ? Le père Garric s’empresse de contourner le piège de cette question en répondant par une pirouette qui introduit sa démonstration : “Si Dieu n’existe pas, d’où vient le Bien ?”. Son but ? Faire comprendre que la coexistence de Dieu et de la souffrance ne rend pas Dieu responsable du mal. “La souffrance n’a pas de sens”, affirme le jeune prêtre : lui chercher une justification c’est se faire une idée fausse d’un Dieu punisseur, violent, ou même sadique.
Lire aussi :
Père René-Luc : la parabole du radiateur ou si Dieu est bon, pourquoi la souffrance ?
La Genèse nous le raconte : “Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon” (Gn, 1.31), et le père Garric insiste : le mal ne naît pas de Dieu. Il ne naît pas non plus de l’homme seul. C’est sa libre collaboration avec le Serpent qui l’enchaîne au péché.
On peut reprocher à Dieu de ne pas supprimer le mal, d’être insensible ou même sadique. C’est se méprendre sur les intentions de Dieu, qui s’applique à retourner le mal pour en faire “le lieu de l’expérience du Bien”. La mort sur la croix est le signe de l’immense compassion divine, celle d’un Dieu qui vient habiter la souffrance humaine en tant que “père, un père plein de compassion pour nous”, souligne le père Garric pour conclure.