Au dernier jour de son voyage apostolique au Chili et au Pérou, le pape François a retrouvé des religieuses de vie contemplative pour la prière du milieu du jour. Un moment exceptionnel pour ces sœurs qui ne quittent normalement jamais leur couvent.
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Les religieuses de vie contemplative ne peuvent obtenir l’autorisation de sortir de leur couvent que dans des cas exceptionnels. Et quoi de plus exceptionnel pour une personne qui a dédié sa vie à la prière que de le faire avec le souverain pontife.
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C’est ce qu’a pu vivre un demi-millier de religieuses contemplatives péruviennes, réunies le 21 janvier autour du pape François. Et ce moment n’a pas eu lieu n’importe où : au sanctuaire du Seigneur des Miracles, le patron du Pérou où cette dévotion est très importante, inscrite dans le quotidien de chacun. “Vous en avez profité pour visiter un peu !”, a plaisanté François en arrivant.
Des applaudissements
Avant même que le Pape ne les rejoigne, les religieuses resplendissent de bonheur. Une religieuse sort d’un sac une vingtaine de chapelets pour les faire bénir par le Pape, une autre prie en silence, d’autres encore discutent avec frénésie. Aucune ne cache sa joie d’être là.
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Soudain des applaudissements retentissent dans la basilique ! Non, ce n’est pas l’évêque de Rome qui est arrivé, mais Mgr Marini, le maître des cérémonies pontificales. Et chacune de retourner à ses occupations. Le cardinal Pietro Parolin, bras-droit du pape François, arrive dans la foulée. Des religieuses l’arrêtent et lui parlent avec animation pendant de longues minutes.
La prière peut commencer
L’heure avance, le Pape doit être là dans quelques minutes. D’un coup, les religieuses semblent de plus en plus nombreuses, des groupes de sœurs apparaissant comme par miracle. Ce sont en fait les religieuses assises au balcon de la basilique, qui ont jugé qu’elles seraient trop loin et sont donc descendues.
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Dehors, la foule s’anime, une fanfare retentit, une clameur se lève : ça y est, le Pape arrive ! La papamobile s’arrête devant le sanctuaire. Comme des soldats obéissant à un ordre, les religieuses grimpent d’un même geste sur leur chaise. François pose le pied dans la basilique et c’est un cri de joie unanime qui retentit. Et qui dure tout le temps que le Pape remonte l’allée centrale. À son passage, certaines lancent des pétales de fleurs.
Le Pape monte à l’autel, s’assied. Chacune descend de son siège et prend place en silence. Le Pape est arrivé, la prière peut commencer.