Invité dans une émission américaine, l’astrophysicien Neil deGrasse Tyson a rappelé quelques éléments présents dans nos sociétés et directement hérités de l’Église catholique.
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Quel est le point commun entre Noël, le calendrier grégorien et la théorie du Big Bang ? La réponse : nous les devons tous les trois à l’Église. Invité la semaine dernière sur le plateau de l’émission américaine de Stephen Colbert, l’astrophysicien Neil deGrasse Tyson a rappelé ce que la science, et en particulier l’astronomie, devait à l’Église catholique. Découvrez leur échange dans la vidéo ci-dessous, à partir de 3.33.
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Soulignant d’abord que Noël était une version christianisée de la fête païenne Saturnalia – une idée contestée par certains – Neil deGrasse Tyson a évoqué quelques “succès” scientifiques de l’Église. “Juste pour être clair, vous avez non seulement gagné pour Noël mais vous avez aussi gagné la course du calendrier, précise-t-il. Le calendrier mondial actuel, c’est le calendrier grégorien que le pape Grégoire a mis en place en 1582. Le précédent calendrier, le calendrier julien, comportait une erreur de plus de dix jours ! Le Pape a alors dit que le problème devait être résolu.”
L’astrophysicien a également rappelé l’importance des jésuites dans le monde universitaire, la science et l’astronomie en particulier. L’animateur télévisé a ainsi souligné que la théorie du Big Bang avait été proposée pour la première fois… par un prêtre catholique, Georges Lemaître (1894-1966). Chanoine belge, astronome et physicien, sa “théorie de l’atome primitif”, qui décrit un univers commençant par une singularité initiale visant à expliquer l’origine de l’univers, constitue le fondement de la théorie du Big Bang.
Loin des clichés encore véhiculés aujourd’hui, les catholiques, qu’ils soient prêtres, religieux ou tout simplement croyants, pensent et agissent en dehors de la Bible. Ces scientifiques chrétiens sont, à leur manière, des chercheurs de Dieu. Louis Pasteur, considéré comme le père de la vaccination, avait ces mots : “Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup y ramène”.
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