Prenez votre nouveau calendrier de 2018 et notez les dates suivantes, afin de programmer des balades à travers toute la France !
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De Pontmain en Mayenne à Beaune en Bourgogne en passant par les Hautes-Alpes à Notre-Dame-du-Laus, profitez de 2018 pour prévoir des balades à travers la France qui allient la découverte touristique et une démarche spirituelle.
Prier à Pontmain où l’on prépare les 150 ans des apparitions de la Vierge
Tous les 17 du mois à la basilique de Pontmain en Mayenne, on commémore les apparitions les apparitions de Notre Dame dans la nuit du 17 janvier 1871, quelques jours avant la signature de la guerre de 1870 contre la Prusse. Alors que la neige recouvre le village, la Vierge Marie illumine durant trois heures le ciel étoilé de Pontmain, livrant à quelques enfants le message suivant : “Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps, mon Fils se laisse toucher.”
Les célébrations du 17 janvier, présidées par le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules ont lancé les préparatifs du 150e anniversaire des apparitions. Dans la basilique néogothique, les vitraux magnifiques accompagnent les pèlerins dans leur prière. Cette harmonie lumineuse qui règne dans l’église, quelque soit la météo extérieure ne peut que porter la prière des visiteurs !
Célébrer la journée de l’Europe, le 9 mai, en allant visiter la maison de Robert Schumann en Lorraine
C’est dans cette discrète propriété rurale dans les environs de Metz que Robert Schumann, alors ministre des Affaires étrangères, a imaginé cette nouvelle conception de l’Europe pour permettre une paix durable entre les États et rédigé la déclaration de la construction de l’Europe du 9 mai 1950, préambule à la création de la communauté Européenne du Charbon et de l’Acier.
La maison raconte mieux que quiconque qui était Robert Schumann ; un homme simple, pieux, voire austère. Il a acheté cette maison en 1926 et l’a habitée jusqu’à sa mort en 1963. Si la maison a gardé l’aspect d’une maison lorraine des années 1950, une extension contemporaine raconte la construction de l’Europe et la vie de ce chrétien humaniste, né en 1886 au Luxembourg d’une mère luxembourgeoise et d’un père mosellan, à l’époque de l’annexion allemande. L’ensemble est entouré d’un ravissant jardin surplombant la vallée de la Moselle, le jardin des plantes de chez nous, où s’entremêlent potager et plantes oubliées. C’est là que le grand homme politique aimait venir réfléchir à l’avenir de l’Europe.
Assister au pardon de Saint Yves à Tréguier
Le troisième dimanche de mai, qui tombe cette année le dimanche de Pentecôte, le 20 mai, Tréguier fête saint Yves, le saint patron des Bretons, mais aussi des avocats.
Saint Yves, originaire de Minihy-Tréguier, étudia le droit et la théologie à Paris avec saint Thomas d’Aquin et saint Bonaventure revint en son pays trégorrois comme simple recteur de paroisse. Celui qu’on appelait « l’ami de justice » est aussi ami des pauvres, et s’il fut juge, c’est sans doute parce qu’il prenait la défense des pauvres et qu’il avait de grands dons d’orateur que les avocats se sont mis sous sa protection.
Ils sont nombreux à venir assister à la grand-messe solennelle avant de participer à la procession qui porte en triomphe le reliquaire contenant le chef de saint Yves de la cathédrale de Tréguier jusqu’à sa paroisse d’origine où se trouve le tombeau du saint. Entre les prêtres vêtus de leur aube blanche et les avocats en robe noire, la procession ne manque pas d’allure. Il y a même parfois des délégations venues de loin, comme ces avocats américains ou anglais souvent présents. Le saint patron des Bretons est international ! Et c’est aussi le jour de la saint Yves que les Bretons des quatre coins du monde aiment fêter leurs origines bretonnes comme le font les Irlandais à la Saint-Patrick.
www.cpsainttugdual.catholique.fr
Admirer le retable de cristal de saint Louis les Bitche pour la Fête-Dieu
Rien n’est trop beau pour Dieu… Depuis l’an 2000, toutes les années paires, des anciens ouvriers des cristalleries ressortent des cartons les 6000 pièces de cristal pour remonter le reposoir créé pour la Fête-Dieu il y a cent ans. Cette année, cela aura lieu le dimanche 3 juin. Un ensemble unique au monde de cinq mètres de haut pour cinq mètres de large ! Presque aussi imposant que l’église… mais combien plus délicat !
L’église de ce village de 650 habitants est un étonnant pastiche de l’art roman, fait de pierres de taille en grès rose et de tuiles vernissées colorées ! À côté de cette construction massive, ce reposoir en cristal conçu pour être exposé en plein air au cours de la Fête-Dieu contraste fortement. Créé vers 1910 par des paroissiens employés aux Cristalleries, il a servi jusqu’en 1938, puis il est tombé dans l’oubli. Des anciens l’ont retrouvé dans les greniers de l’usine et restauré en 1999. Exposé pour la Fête-Dieu de l’an 2000 en extérieur, sa fragilité, les aléas météo et les frais de gardiennage ont imposé son montage à l’intérieur de l’église où il est exposé 15 jours durant. Désormais, les années paires, la Fête-Dieu retrouve son lustre d’autant et rassemble fidèles… et amoureux du patrimoine pour une lumineuse célébration.
Profitez des soldes à Troyes pour aller visiter la cité du vitrail
À chaque changement de saison, d’étonnantes migrations attirent des foules à Troyes… pour les soldes ! Cette année, les soldes d’été démarrent le 27 juin et se poursuivent jusqu’au 7 août. Mais ce ne sera pas la seule raison d’aller du côté de Troyes !
En effet, il ne faut pas oublier qu’il y a dans les églises de l’Aube une densité exceptionnelle de vitraux. Répartie à travers 200 églises, on peut y découvrir 9 000 m² de verrières et leur panorama complet de l’art du vitrail du XIIe au XXIe siècles. Depuis la cathédrale de Troyes jusqu’aux modestes églises rurales, le département de l’Aube en Champagne réunit une collection de vitraux unique en Europe.
On peut sillonner le département en suivant la “Route du vitrail”. Mais si l’on fait un passage rapide dans la région, il faut commencer par aller voir la Cité du vitrail au cœur de Troyes, dans l’enceinte de l’Hôtel-Dieu-le-Comte, remarquable ensemble XVIIIe, le long des quais du canal de la Haute-Seine. Ici, on peut admirer les verrières à hauteur des yeux et ainsi comprendre les évolutions de cet art du Moyen Âge à nos jours. Ces chroniques lumineuses, aux teintes chatoyantes et aux harmonies subtiles, témoignent d’une longue histoire et d’un savoir-faire passionnant.
Gravir la colline bourguignonne de Vézelay pour le pèlerinage des pères de famille
La colline éternelle de Vézelay attire toujours pèlerins et écrivains… Autrefois, c’était plutôt le lieu de rassemblement pour le départ en croisade ou vers Saint-Jacques-de Compostelle. Mais aujourd’hui, c’est aussi un but, en particulier pour les pères de famille d’Île-de-France qui se donnent rendez-vous sur les chemins de Bourgogne pour marcher le premier week-end de juillet vers la basilique Sainte-Madeleine, cette année les 29, 30 juin et 1er juillet 2018.
Cette exceptionnelle basilique romane en vaut bien la peine ! D’ailleurs, elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Restaurée par Viollet le Duc à partir de 1840, elle offre sur sa façade l’un des plus beaux tympans romans qui représente la création historique de l’Église, avec le Christ bénissant les apôtres et leur assignant la mission de convertir les nations. Une thématique tout à fait unique. Mais c’est aussi un ravissant village qui s’enroule au pied de la basilique sur le pourtour de la colline, visible des kilomètres à la ronde. En cheminant à travers les vignes et les bois, on comprend pourquoi ces paysages ont toujours provoqué chez les marcheurs et les visiteurs de Vézelay un élan spirituel.
www.peresdefamille.org ou www.basiliquedevezelay.org
Assister au Grand Pardon de Chaumont en Haute-Marne
Lorsque la saint Jean-Baptiste tombe un dimanche, comme cette année le 24 juin, toute la ville de Chaumont en Champagne est en fête pour le Grand Pardon. Cette célébration religieuse et populaire du Grand Pardon revêt le caractère magique des grands événements qui transcendent le sacré ou le profane. Ce sera la quatre-vingt unième édition depuis sa fondation en 1475 par Jean de Montmirel, fils d’un modeste mercier chaumontais, devenu docteur en droit canon et chanoine de Langres, promu évêque de Vaison-la Romaine, puis conseiller du pape Sixte IV.
Sa première célébration date de 1476 et depuis, à une exception près durant la Révolution française, il a été régulièrement célébré à des intervalles constants de 6, 5, 6 et 11 ans. En parallèle de la fête religieuse dont le thème cette année sera “Tu as du prix à mes yeux”, c’est un grand rassemblement populaire et touristique. Concerts, conférences, spectacles, promenades, toute la ville est en fête. Les habitants habillent leurs rues de guirlandes de fleurs et de verdure pour accueillir la foule des visiteurs venus de partout, en particulier des nombreuses villes portant le nom de Chaumont dans le monde.
www.grandpardonchaumont2018.fr
Profiter de l’ “année Benoîte” pour aller se ressourcer à Notre-Dame-du-Laus
Au cœur des Hautes-Alpes, à 900m d’altitude, le sanctuaire Notre-Dame-du-Laus est un haut-lieu du diocèse de Gap et d’Embrun, dans les Alpes du sud. Il a pour origine des apparitions de la Vierge Marie à une bergère, Benoîte Rencurel, entre 1664 et 1718. Depuis 350 ans, ce sont à peu près 30 millions de pèlerins qui sont venus au Laus.
Cette année, trois anniversaires y seront célébrés ; les 300 ans de la fin des apparitions, les 300 ans de la mort de Benoîte Rencurel et les 10 ans de la reconnaissance officielle du caractère surnaturel des événements survenus à la bergère du Laus qui a profondément marqué de son empreinte le sanctuaire haut-alpin. En la fêtant au cours de l’année Benoîte, c’est donc surtout les grâces de ce lieu qu’on veut mettre en évidence. Du 28 décembre 2017 au 28 décembre 2018, toutes les activités du sanctuaire vont ainsi offrir de puiser en Benoîte la force dans les épreuves, la patience dans les adversités, la simplicité dans le quotidien, l’espérance en la vie éternelle.
www.sanctuaire-notredamedulaus.com
Commémorer le centenaire de la grande guerre dans la clairière de Rethondes
Pour les négociations de paix entre la France et l’Allemagne en novembre 1918, le maréchal Foch choisit la forêt de Compiègne à proximité de la gare de Rethondes, pour assurer “le calme, le silence, l’isolement, le respect de l’adversaire vaincu pendant le temps des négociations”. À l’époque, point de clairière, mais une futaie où se croisaient deux voies ferrées. Sur l’une stationnait le train du maréchal Foch tandis que sur l’autre un second train avait été mis à disposition de la délégation allemande.
C’est là que le 11 novembre 1918, à 5h15 du matin, les Allemands acceptaient les conditions d’armistice du maréchal Foch. Aménagé en musée en 1927, le site de la clairière de Rethondes fut arasé, les monuments démontés et la zone labourée et cultivée sur ordre d’Hitler. Il utilisa ce wagon symbolique pour l’armistice du 22 juin 1940 avant le faire transporter et incendier en Allemagne en avril 1945. Mais en 1950, on replace un wagon-restaurant du même type et aménagé à l’identique dans la fameuse clairière. Après la chute du mur de Berlin, certains vestiges de la voiture originelle furent retrouvés et offerts au mémorial, comme une dernière réponse de l’histoire pour sceller la paix.
Assister à la vente aux enchères des hospices de Beaune le troisième dimanche de novembre
Chaque année, le troisième dimanche de novembre dans les couleurs riches de l’automne, se déroule la vente aux enchères des hospices de Beaune. Cette année, elle aura lieu le week-end des 17 et 18 novembre 2018.
Pendant les enchères, le vin se met au service de la générosité ! Comme le souhaitait son fondateur au XVe, Nicolas Rolin, le produit des ventes est utilisé pour le fonctionnement des œuvres des hospices, créés dans un contexte de misère et de famine. Aujourd’hui, les “bonnes œuvres” sont plus techniques : installation de moyens d’examens modernes (scanners, IRM), protection et conservation du patrimoine comme l’Hôtel-Dieu. La recherche cardiovasculaire ou contre le cancer bénéficient également de ce geste humaniste.
Ces journées de fête dans la ville s’appellent « les trois glorieuses » et se déroulent avec gaieté lors des trois mille dégustations proposées. Maison de négoce et domaines ouvrent leurs caves. C’est le grand rendez-vous international des amoureux de la Bourgogne et de ses vins, éléments incontournables de la culture française.