Nul ne sait quand il recevra l’appel : à la naissance, après de longues périodes d’errance, progressivement ou de façon foudroyante. Max Jacob, Ratisbonne ou encore André Frossard sont de ceux qui se sont tournés vers Dieu tardivement. Récit de ces conversions inattendues au catholicisme.Franc-maçons, musulmans, anti-cléricaux, juifs : aucun d’entre eux n’était prédestiné à rencontrer Dieu tant ils en étaient loin — quand ils ne lui étaient pas complètement opposés. Tous ont pourtant reçu un signe les appelant à se convertir au catholicisme, que ce soit par une apparition de la Vierge ou par le murmure de Dieu dans un de leur rêve.
Avant 1950
Conversion fulgurante : Ratisbonne, de la haine antichrétienne aux jésuites
Alphonse Ratisbonne (1814-1884), athée d’origine juive de la moitié du XIXe siècle, est un cas exemplaire de conversion soudaine grâce à l’intervention de la Vierge Marie. Il a témoigné de cette rencontre dans une lettre bouleversante à l’abbé Dufriche-Desgenettes, envoyée en 1842, l’année de son entrée dans la Compagnie de Jésus.
Conversion fulgurante : Max Jacob, de la bohème au silence de l’abbaye
Le 22 septembre 1909, une vision du Christ sur le mur de sa chambre bouleverse la vie du poète et romancier juif qui n’aura désormais d’autre espérance que d’arriver à “ne plus pécher”.
Conversion fulgurante : André Frossard, foudroyé par le Saint-Sacrement
En 1935, le futur académicien et grand ami de saint Jean Paul II entre dans la chapelle des Filles de l’Adoration à Paris : c’est là qu’il rencontre Dieu et que son existence est bouleversée.
Conversion fulgurante : Israël Zoller ou la promesse de la synagogue
À l’issue de la Seconde Guerre mondiale et de sa conversion soudaine, le Grand Rabbin de Rome demande le baptême. Il prend pour prénom Eugenio, en l’honneur de Pie XII et en reconnaissance de son action en faveur des juifs durant la guerre.
Conversion fulgurante : Bruno Cornacchiola, l’homme qui voulait assassiner le pape
Il haïssait l’Église et le Pape jusqu’au jour où la Vierge Marie lui apparut dans la grotte des Trois Fontaines à Rome, en avril 1947.
De 1950 à 1989
Conversion fulgurante : Vittorio Messori, l’anticlérical rationnel convaincu par « une force irrésistible »
Rien ne prédisposait ce jeune homme issu d’une famille agnostique et anticléricale, voire hostile à l’idée même que Dieu puisse exister, à recevoir la “grâce soudaine” de la conversion.
Conversion fulgurante : Christine Roy, le cœur déchiré en deux
« Alors, tu existes ! » C’est ainsi qu’elle a réagi quand le Christ est venu vers elle alors qu’elle tentait de se suicider.
Conversion fulgurante : Maurice Caillet, des loges maçonniques au baptistère
Franc-maçon assumé, c’est une visite à la grotte de Massabielle, à Lourdes, qui a changé son cœur.
Conversion fulgurante : de Mohammed al-Sayyid al-Moussaoui à Joseph Fadelle
Ancien dignitaire chiite, Joseph Fadelle, Irakien, s’est converti au catholicisme à la suite d’une intuition bouleversante. Mais on ne quitte pas l’islam si facilement. Chaque jour encore, il en paie le prix.
Conversion fulgurante : Nahed Mahmoud Metwalli, la « saint Paul » égyptienne
Originaire d’une famille musulmane, l’Égyptienne Nahed Mahmoud Metwalli persécute les chrétiens de l’école dans laquelle elle travaille. Jusqu’au jour où elle a la grâce d’une une vision de la Vierge Marie, puis de Jésus.
De 1989 à aujourd’hui
Conversion fulgurante : Éric-Emmanuel Schmitt, « incendié » par la foi
Élevé dans une famille non-croyante, l’écrivain Éric-Emmanuel Schmitt raconte dans son autobiographie comment, lors d’une nuit passée dans le Sahara, il a été “incendié” par la foi et “pénétré” par une force “tellement plus forte” que lui, qu’il ne pouvait pas en être l’auteur.
Conversion fulgurante : Roy Schoeman, l’amoureux de la Vierge Marie
Américain, universitaire, d’origine juive, Roy Schoeman a connu une conversion en deux étapes. Et le rôle de la Sainte Vierge a été déterminant.
Conversion fulgurante : Jean-Marc Potdevin, un « mal croyant » touché par le Saint-Sacrement
Entrepreneur à succès, business angel et millionnaire, Jean-Marc Potdevin était un quadra chrétien tiède jusqu’à sa rencontre « par hasard » avec Dieu sur les chemins de Compostelle.