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Dieu nous a créés pour que nous le cherchions, comme l’affirme saint Paul aux citoyens d’Athènes : « Dieu les a faits pour qu’ils le cherchent et, si possible, l’atteignent et le trouvent, lui qui, en fait, n’est pas loin de chacun de nous. » (Actes des Apôtres 17, 27).
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Le désir de chercher
Nous sommes toujours des apprentis dans cette quête de Dieu, un peu comme les Mages à la recherche de l’Enfant-Jésus. Nous allons de questions en questions, qui avivent notre désir et relancent notre espérance. C’est dans ce désir de chercher Dieu que nous existons vraiment et que nous nous révélons à nous-mêmes.
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Dieu, nous le cherchons dans la nuit de la foi pour que, l’ayant trouvé, nous le cherchions à tâtons en plein jour, ou plutôt, pour que nous nous laissions chercher par lui. Dieu demeure le cherché et le chercheur. Nous ne pouvons que relever ses empreintes dans les nôtres, mais c’est lui qui laisse ses traces dans notre âme tournée vers l’autre. « J’ai cherché mon âme et je ne l’ai pas trouvée. J’ai cherché Dieu et je ne l’ai pas trouvé. J’ai cherché mon frère et je les ai trouvés tous les trois » (William Blake).
Au-dedans de nous
Saint Augustin découvre que Dieu, plus haut que le plus haut et plus intime que le plus intime, est au-dedans de nous, alors que nous le cherchons souvent au-dehors. « Tu nous as faits pour toi et notre cœur est sans repos jusqu’à ce qu’il repose en toi » (Confessions I, 1). Qui le cherche le trouve, et qui le trouve le loue, écrit-il.
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Ce désir de chercher et de louer Dieu est un dynamisme intérieur, une libre attraction qui unifie notre être. « C’était toi que je cherchais. Tu étais et au-dedans du plus profond et au-dessus du plus haut de mon être » (Confessions III, 11). La tension vers Dieu fore le désir au-dedans qui devient une soif infinie d’amour et de beauté, malgré les limites et les peurs. « J’ai tardé à t’aimer, Beauté si ancienne et si neuve, j’ai tardé à t’aimer ! Ah ! voilà : tu étais dedans, moi dehors, et je te cherchais dehors où je me ruais, beau à rebours, sur les belles choses d’ici-bas, tes ouvrages » (Confessions X, 27).
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